Magazine Journal intime

Les Sales Blagues De L'Echo : La Grosse Mite Et Non Pas.

Publié le 18 juillet 2008 par Mélina Loupia
Dans la vie, il y a des moments cruels où le sixième sens féminin est celui des priorités. Comme ça tombe bien que je suis encore une fille, j'ai jugé opportun de m'en fixer. Et la première, c'est le travail, le travail et le travail. Le reste, je le confie à mes canards en vacances qui se marrent. Je leur délègue le soin de tenir la baraque dans l'état où ils la trouvaient quand ils me la laissaient le matin, soit nickel, chrome, aérée, saine et accueillante. "Oui, mais la seule chose qu'on peut pas faire, c'est les vitres et les toiles d'araignées. -Dans ce cas, on évitera de regarder les angles des murs et à travers les fenêtres même si la vue est magnifique, splendide et féerique. -On s'en fout, on la connaît nous, la vue et la maison change pas de place pendant la nuit. -Ah mais t'as jamais regardé. -Je peux pas, les vitres sont dégueulasses." Pourtant, pourtant, dans les angles des murs, des colocataires ont vite compris le certain laisser-aller domestique et ont tôt fait de squatter les lieux. Ainsi, ces putains de titaragnes s'éclatent et tendent leurs toiles pour bouffer. Et elles bouffent. Elles se cassent le bide. Avec tout ce qui traîne par là et qui vole. Tout, sauf les mouches et les mites. Les mites, elles envahissent la maisonnée et toisent les araignées en volant devant les toiles en faisant leurs belles. Elles partouzent gaiement sur les rideaux, dans les fringues ou la farine. Je dois en héberger quelques centaines en tout et pour tout dans mes murs et mes placards. Mais je préfère en avoir des petites qu'une seule grosse.

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