Par Marie-Anne Keppers dans Âme dévoilée le
Une vision sans souffrance
Entrer en relation avec une personne qui souffre : - J'ai de la sympathie pour toi. Je sais que tu vas t'en sortir.
- Tu n'es pas obligée de sentir d'une certaine façon, juste pour me faire plaisir.
- Je vais t'aider à t'en sortir.
- Tu n'as pas à avoir peur de m'éloigner.
- Je ne m'attends pas à ce que tu sois parfaite. Tu ne me déçois pas.
- Cette douleur que tu ressens, ce n'est pas le toi véritable.
- Tu peux avoir la place dont tu as besoin, mais je ne te laisserai pas seule.
- Je serai aussi vrai que possible avec toi.
- Je n'aurai pas peur de toi, même si toi tu peux avoir peur de ta douleur.
- Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te montrer que la vie est encore belle, et la joie possible.
- Je ne peux pas me sentir responsable de ta douleur.
- Je ne vais pas te laisser te cramponner à ta douleur - nous sommes ici pour dépasser cela.
- Je prends ta guérison au sérieux, autant que mon bien-être.
Comme on peut le voir, il y a des pièges subtils dans ces attitudes. Quand on a affaire à une personne qui est dans la douleur, on doit s'élargir tout en restant dans nos limites. " Je ressens ta douleur et cependant elle n'est pas mienne " est une phrase ambiguë. On peut être impliqué dans la douleur que l'on devient incitateur. Ou bien on peut se cacher derrière nos propres limites et s'isoler de la personne qui souffre. Une relation de guérison maintien un juste équilibre. On reste tous deux vigilants, attentifs.