Lorsque l’actualité fait remonter à la surface des souvenirs probablement égarés ou masqués, et vous percute comme un char d’assaut en route vers Kiev. Bam !
Naguère, au début des années 80, je suis allé en promenade avec ma grand-mère face aux grilles de la Résidence Royale de Balmoral en Écosse. A un moment, un cortège de voitures est sorti du Château, dont une splendide Rolls Royce noire, avec, à l’intérieur, la défunte Reine Elisabeth II.
Et ma grand-mère, émue, me dit sobrement : « The Queen ». Toute écossaise pur mal qu’elle fut, ma Granny avait un respect immense pour la Couronne d’Angleterre, respect qu’elle m’a transmis de manière discrète et silencieuse.
Vous aussi, vous avez sans doute une grand-mère qui vous manque, un être magnifique qui vous a bercé, consolé, protégé, qui faisait rempart vis-à-vis de parents parfois sévères ou injustes. Une personne pure, unique.
Le 19 septembre prochain sera, nous prophétise-t-on, l’événement historique le plus important de ce siècle, eu égard à la qualité des personnes présentes à Londres pour rendre un dernier hommage à la Reine, Gracious Queen. La Terre entière, recueillie, concernée, rassemblée.
Ah non, que dis-je, pas tous : Poutine, Assad et les Talibans sont priés de ne pas faire partie de l’Histoire du Monde. Veuillez rester cloîtrés dans votre misérable égocentrisme belliqueux, prière de vous emmurer dans votre cruauté, de vous rétrécir dans votre misogynie et de ne plus exister, tout simplement.
Il sera temps pour vous Messieurs de sortir des livres d’Histoire, de vous exfiltrer des moteurs de recherche mais aussi de survivre dans la mémoire collective comme des plaies de l’Humanité, comme des gros mots. Disgrâce.
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