De la rêverie vagabondejamais il ne guérit:même s’aguerrissant là-bas,sous le ciel blessépar les chutes et les rechutes,le revoici ramenéà la vive contemplation -à jamais appelé ...Toi l’enfant trop lucide,menacé trop tôt de savoirce qui manque à la haineet qui la comble de sa faimque rien n’assouvira,ton instinct t’aura détournéde ceci et celapar le démon ou par les fées -qui jamais le saura...Tourne la boule au bal:l’illuminé chavireau rebond du cheval Délire,et ruissellent les motsqui délivrent de la gésineaux gestes consentantset sempiternelles routines -or tel sera l’envoi:que nous revienne enfin le chant...Peinture: Bona Mangangu, Fleur de volcan.