Quand l’école décide d’annuler les fêtes des Mères et des Pères

Autant sur le continent européen qu’américain, nous voyons des écoles bannir la fête des Mères et la fête des Pères pour accommoder une infime portion de parents qui ne s’identifient ni comme mères ni comme pères, générant au passage l’incompréhension des tout petits.

Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi la société entière doit changer ses us et coutumes pour quelques situations qui tiennent, avant tout, du domaine personnel, mais, surtout, privé (tellement pas l’affaire des gens de la société), des individus?

Les enfants ont généralement une mère et un père. Certains n’ont qu’une seule mère et un seul père. D’autres, deux mères ou deux pères. Certains, beaucoup plus rare, ont des parents qui ne se sentent ni mère ni père ou les deux en même temps. Ces derniers ont déjà un mode de fonctionnement propre à eux depuis l’arrivée de leurs enfants.

Je vous donne mon exemple personnel. Je n’ai pas eu d’enfants. Mais chaque année, ma mère me donnait un cadeau le jour de la fête des Mères. Elle disait que même si je n’étais pas mère, j’étais tante. Alors, j’avais droit à un cadeau de tante à la fête des Mères. À ce que je sache, la société n’a pas modifié la fête des Mères pour éviter de blesser le cœur fragile des tantes sans enfants. Tout ceci est resté personnel et privé à l’intérieur de la famille. C’est là que ça devrait être.

Ainsi, je me révolte contre cette ingérence des écoles à se mettre le nez dans les fêtes des Mères et des Pères des familles. Comme si les familles ne savaient pas comment s’organiser avec ces fêtes. Et n’oublions pas, c’est souvent le jour de la fête des Mères que les grand-mères et arrière-grand-mères reçoivent la SEULE visite de l’année de leurs petits-enfants.

Chaque famille a ses propres particularités qu’elle adapte selon sa convenance. Ce n’est pas à l’école de décider pour elles. Cela en devient de la prétention. L’école est là pour éduquer et pas pour se mêler des histoires personnelles et privées des individus. Dès la naissance de leurs enfants, les parents appliquent leur vision de la fête des Mères et de la fête des Pères. Ça ne concerne pas l’école, sauf pour maintenir les us et coutumes de la société en général.