Magazine Journal intime

Ca fait quand même du bien quand ça s'arrête !

Publié le 25 novembre 2008 par Etaujourdhui
Il est 22h45, je rentre de l'Opéra Garnier (oui je sais : et déjà sur son micro !...Oui, déjà sur son micro...)
Juste pour vous dire que la journée a été folle. Une journée qui a passée très vite, trop vite. Je n'ai rien vu venir.
Ce soir, soirée organisée à l'Opéra Garnier pour 200 personnes. Une représentation (Fidelio de Beethoven) suivi d'un souper de Gala dans un magnifique environnement (le Grand Foyer de l'Opéra Garnier).
Aujourd'hui, il a fallu gérer les dernières annulations, les derniers changements (Monsieur ne vient plus accompagné de Madame mais de Mademoiselle / Madame ne vient plus accompagnée / Monsieur et Madame viendront mais ne resteront pas au souper). Vous imaginez bien que derrière tout ça il y a toute une gestion. Des petites fourmis qui travaillent. Nous. Accuser réception des changements, penser à modifier le plan de placement pour la représentation (chaque invité est placé et a reçu une semaine avant ses billets pour la représentation), le plan de placement pour le souper (chaque personne est placée à table), penser à prévenir l'Opéra de ces changements (pour préparer les chevalets et organiser le nombre de personnes à prévoir à table), récupérer par coursier les places devenues libres pour les proposer à d'autres invités, préparer les pochettes de ces nouveaux invités, envoyer le plans de tables au Présidents de table... bref, la journée a filé.
A 17h45, on était à l'Opéra, prêtes à accueillir nos invités. Emarger, informer, renseigner, leur remettre un programme, les informer du lieu du cocktail, leur communiquer le numéro de leur table.
A 19h30, tout le monde est venu. Aucune annulation de dernière minute. Aucun retard. Une vraie chance ! D'ordinaire, on subit toujours des annulations non prévues. Les 200 personnes sont venues se présenter à notre accueil. Tout le monde s'est fait connaître. Tout le monde était en salle prêt à assister à Fidelio.
A 20h00, mise en place des chevalets sur les tables. 19 tables réservées pour notre Groupe. 200 personnes à placer. 200 chevalets à déposer devant chacune de ces 200 assiettes.
Tout s'est tellement vite passé. Tout s'est vraiment bien passé.
Ca y est la journée est terminée. Je viens de rentrer. Un taxi vient de me ramener à la maison. Un monsieur très sympathique. Un auvergnat. De très bonne humeur et avec lequel j'ai parlé pendant toute la durée de la course.
En vivant cette journée, je n'appréciais ni la manière dont elle se déroulait, ni la manière dont je la vivais. Trop de modifications, trop de stress à gérer, trop de trop.
Finalement, avec le recul, je me dis que c'était plutôt sympa. Une soirée comme celle-là n'est pas simple à organiser. Il n'y a eu aucun raté, aucun oublié. Malgré les modifications de dernières minutes, tout le monde a été attendu et placé.
Avec le recul, je me dis qu'on peut être fières de nous. Pas d'énervement, un stress très bien géré, une soirée bien organisée. Vraiment bien !
Je rentre chez moi sereine, finalement heureuse d'avoir vécu cette journée et prête à passer une bonne nuit et..... à poursuivre dès demain ! Ce genre de défi nous fait tellement de bien !
Merci à ceux et celles qui me font confiance. Merci, je me sens bien !
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