Magazine Journal intime

Mort !

Publié le 07 janvier 2009 par Venom

Un Mot qui se résume a quatre lettres qui nous frappe quand on s'attend le moins a l'être.
On dit souvent que les meilleurs partent les premiers,tu étais le meilleur a mes yeux,et tu es partis..sans prévenir sans préavis Gabriel de ses ails t'a recouvert,tu étais cela fait un an,et cela fait un an que tu n'es plus..
Qu'en est-t-il de moi après toi ?tu étais toujours a mes cotés,je me rends compte aujourd'hui que tu étais le seul a m'aimer pour de vrais,sans conditions,contre parti,ni obligations aucunes,tu es celui en qui je pouvais me voire,le seul qui m'a comprise et qui a vu en moi ce que toi seul pouvais voir,avec toi j'avais pas a me cacher a me maquiller a mettre des masques pour me fondre dans la foule,j'étais moi sublimement infiniment moi ,nous étions deux contre tous,ne pouvant pas leurs tenir face aujourd'hui je suis avec eux mais seule,tu sais bien de qui je parles en disant "eux"!
Je ne tiendrais pas longtemps sans toi tu sais,rien n'est plus pareil,tes dernières paroles étaient "tu es forte tu t'en sortira"forte oui je l'étais,je le suis encore je présumes puisque je respire toujours,mais jusqu'à quand ?a quel point ?tu as toujours cru en moi et ça me tue a petit feu de constater jour après jour que je m'éloignes a grande allure de ce que tu voulais pour moi..ton absence m'assaillit me ronge me tourmente,dire que ça fait mal c'est peu dire,du fond de mes entrailles je te pleure,mais en silence,oui j'ai pas le droit de te pleurer je ne dois pas le faire,au moins pour elle..tu sais nous vivons toujours ensemble elle et moi,mais chacune seule de son coté,ta mort l'a complètement brisée,je fais la forte pour ne pas en rajouter..mais je suis a court de réconfort a cour de tendresse,de compassion,a cours tout cour,je ne peux donner ce qui me manque,mon innocence mon enfance mes espérances..tout est parti avec toi.
Désormais j'erre dans la vie le regard vide le cœur meurtri..j'ai dormis dans ton lit un mois sans changer les draps pour te sentir,mais même ton odeur est parti,je te cherches dans tout les coins et recoins mais je ne trouves plus rien de toi,sauf ton ombre qui rode quelques fois tard la nuit..ton sourire sur le visage d'un inconnu,ton regard dans les yeux de notre père,ta foi dans celle de notre mère,je te cris encore mon frère..

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