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moi, c'que j'en dis...

Publié le 11 février 2009 par Didier T.
Bienvenue chez les Ch'ti à peine nominé (nommé) aux Césars. Scandale. Dany Boon s'insurge. Oui, ok, 20 millions de téléspectateurs, plus ou presque que la Grande vadrouille. Ouais mais bon, les Césars, c'est aussi là pour récompenser, donc soutenir, certains films dont la qualité n'a pas forcément atteint le coeur du public. Les Césars, c'est pour des films de qualité. Les Ch'ti, c'est chouette, mais c'est pas un chef d'oeuvre de création, si ?
Allez, on y retourne :
1976 : Le vieux fusil >> Ce miroir sans tain qui fond avant que le soldat allemand ne soit brûlé au lance-flamme, j'en ai encore la nausée et le souvenir de ces moments de cinéma que certains ont véritablement osé créer. Plus poliquement incorrect, tu meurs. Et Romy... (soupir !)
1977 : Monsieur Klein : Une rafle du Veld'hiv sublimée. Un Delon tout aussi sublime. Une honte typiquement française enfin assumée.
1978 : Providence (Alain Resnais). Je l'ai vu, mais je ne m'en rappelle plus. Désolé.
1979 : L'argent des autres. L'histoire d'un banquier qui a servi d'homme de paille. Ce serait bien de le diffuser dans les formations accelérées de nos traders en bourse, non ?
1980 : Tess (Polanski, Kinski), vous vous souvenez sûrement de l'affiche et de cette rose rouge sur cette peau blanche. Ado, j'étais. Et je le suis resté.
1981 : Le dernier Métro. Encore la guerre, mais surtout du Truffaut, du bon Depardieu et de la parfaite Deneuve. Je n'ai pas souvenir d'avoir aimé cette actrice ailleurs que dans ce film.
1982 : La guerre du feu, ou comment révolutionner le cinéma en 2 heures. Dommage, ça n'a pas duré.
1983 : La balance, du Borhinger, de la Baye, de nouveaux acteurs qui débarquent, mal coiffés, bizarres, étranges, et voilà, on a quitté le cinéma des années Ventura et Gabin, et c'est du bon, du lourd, du déjà démodé, mais qu'importe.
1984, Le bal (Etorre Scola). Pas vu ou oublié. Je devais être sur ma mob.
1988 : Au revoir les enfants. Rien qu'en écrivant ce titre, j'ai de nouveau envie de pleurer. La douleur de l'injustice, celle du regret de l'homme bon qu'on voudrait être aussi.
1993 : Les nuits fauves. On bascule dans la réalité du Sida. Il le fallait.
1996 : La haine : On se rend compte de l'existence des banlieues, après s'être nourri de celles de Gérard Lambert, trop mièvres à mon goût. Là... le choc fut rude et les conséquences...
Après, j'ai lâché l'affaire. La vraie vie m'a rattrapé je pense. Plus le temps de rêver. Dommage.
En tout cas, voilà, les Césars, c'est fait pour photographier la vie, pour en photographier l'évolution, les changements, les bouleversements. Je ne pense pas que ce soit fait pour raconter des tranches de vie qui ont quel intérêt finalement, Hein ?! Tu l'a vu euce film ?
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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