Livre : Se faire obéir sans crier (Barbara Unell-Jerry Wickoff, Editions Marabout)

Crier sur un enfant quel que soit son âge ne sert à rien. Le peu de fois où j'ai élevé la voix, deux phénomènes se sont produits ; je me suis abîmée les cordes vocales et Bébé Rock s'est mis à rire, genre : "Non mais vraiment maman, c'est pas toi du tout !".

L'autre jour en flânant dans une librairie, mon lieu de perdition préféré, je suis tombée sur Se faire obéir sans crier et je l'ai acheté immédiatement, dans l'espoir de ne plus jamais me mettre en colère...

Rien que d'avoir acheté le livre, déjà, on renonce à la tentation de se mettre en colère. Et quand on lit ce guide, on acquiert différentes techniques, qui prouvent bien que crier ne sert effectivement à rien ! Non seulement, on ajoute encore plus de calme à sa vie mais on se fait mieux obéir.

Ma règle préférée : la "règle de grand-mère", style "Tu auras droit à un morceau de chocolat quand tu auras bu ton biberon" (je n'ai pas dit fini, je ne suis pas pour forcer !). Et même sur un tout-petit, ça marche. Les auteurs conseillent également de dire moins souvent "non" à l'enfant et de tourner les phrases autrement. C'est un véritable casse-tête mais au bout de 3 jours, cela devient un automatisme. D'autant que les exemples donnés par les auteurs (une journaliste et un thérapeute) aident beaucoup.

Pour ce qui est du "time-out" (temps mort) quand il y a bêtise, je ne suis pas pour isoler Bébé dans sa chambre ou l'asseoir sur une chaise, comme écrit dans le bouquin. Je suis plutôt pour m'éloigner moi. Je n'empêche pas Bébé de manifester son émotion (mécontentement) mais je prends un peu de distance pour montrer que je ne cautionne pas le caprice. Et je trouve que c'est plus juste.

Car il est 1000 fois préférable d'ignorer un gros caprice pour un bout de chocolat volé sur l'étagère que de mettre une fessée. Car comment voulez-vous que Bébé ne tape pas les copains si vous lui donnez le mauvais exemple ? Ce qui n'empêche d'ailleurs même pas les bébés jamais tapés de filer des baffes aux autres à la crèche. Je n'ose pas imaginer le comportement d'enfants en collectivités, qui, tous les jours se prennent des corrections.

Pour terminer ce post, je tiens à remercier ma maman qui n'a JAMAIS levé la main sur moi et qui m'a donc indiqué le chemin de la non-violence éducative.