Magazine Journal intime

Un week-end très culturelle

Publié le 05 mai 2008 par Didier T.
Cinéma

Je suis allée au cinéma voir, vous connaissez mon admiration pour Agatha Christie, Le grand alibi de Pascal Bonitzer.
- Miou Miou est succulente en bourgeoise inconséquente. Une scène dans le lit conjugal avec Pierre Arditi est troublante de drôlerie doucereuse. Ah ce qu’elle est belle la maison du sénateur !
- J’aime bien Marthe.
- Est-ce que c’est parce que j’aime les colliers (non je n’aime pas tellement les bijoux) qu’au début du film je voyais lorsqu’on disait « Quand est-ce que les colliers arrivent ? » des myriades de diamants bleus. Le caissier du Champion m’a dit vendredi, en me tenant la main à cause d’une bague, que les diamants bleus existaient.
- L’écrivain est raté et alcoolique.
- Le policier ne ressemble pas du tout à Hercule Poirot ; il est bête et fatigué.
- Dany Brillant, le chanteur, est troublant. On l’imagine assez en serial killer froid et érotique.
Musique
Redécouverte de l’album d’Ayo, Joyful. En boucle tout le week-end.
Coup de cœur à la radio pour la chanson Mercy de Duffy.
J’ai vu un documentaire sur la chanteuse Amy Winehouse. Et j’ai été surprise d’y apercevoir Karl Lagerfeld. Oui, je vais encore vous parler de lui !
Je veux dire, quand on regarde les vitrines des magasins Chanel, on se dit dans un premier temps que c’est vraiment hors de prix pour ce que c’est et, dans un second temps, on se dit que ce n’est pas moderne, que c’est pour les mémères poudrées suisses de toute façon. Alors, c’est étonnant, d’entendre l’admiration de Lagerfeld pour Amy Winehouse. Il ne l’apprécie pas seulement à cause de sa voix et de son talent mais aussi parce que son style l’interpelle, surtout cette pièce montée qu’elle promène sur sa tête.
On voit des images défilées d’un défilé de Lagerfeld et les jeunes filles printanières, moulées dans du tweed, ont comme chevelure, une pièce montée Winehouse. Il y a juste que les cheveux de la chanteuse sont noir sale quand ceux des mannequins sont blond tendre.


Livre


J’avais commencé Les corrections de Jonathan Franzen, mais j’ai perdu le livre.
J’avais deux poches d’Annie Ernaux, alors j’ai pris le premier Passion simple. Je l’ai fini en une nuit, deux heures peut-être, il est très court, très juste, très femme. Ni Zal, ni Mika, même pas Uusulu, ne liront ce livre je pense, alors je vous livre une très belle phrase « Quand j’étais enfant, le luxe, c’était pour moi les manteaux de fourrure, les robes longues et les villas au bord de la mer. Plus tard, j’ai cru que c’était de mener une vie d’intellectuel. Il me semble maintenant que c’est aussi de pouvoir vivre une passion pour un homme ou une femme ».
Et puis j’ai lu une trentenaire de pages de La femme gelée. 
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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