Vendredi, en fin d’après-midi, j’ai décidé, porté par l’ennui, d’aller à la fnac m’acheter un livre. Qui dit livre, dit dans mon cas, un lavage de cerveau total. En effet, si tôt arrivé dans mes mains, si tôt lu.
Le livre en question s’intitule “Mes illusions donnent sur la cour” et a été écrit par un dénommé Sacha Sperling. Il ne m’aura pas fallut plus de deux, trois heures pour littéralement engloutir les 266 pages de mots que contenait le livre. Me nourrir de mots, tel est le sens de ma vie. Mais passons, revenons plutôt à nos moutons.
Pour ma part, j’ai été intéressé par ce livre après en avoir lu une critique. Tout ce qui y était écrit m’intriguait au plus haut point et je voulais en savoir plus. C’est désormais chose faite. Je ne sais pas si certains d’entre vous l’ont lu, mais ce livre est à mon sens un “chef d’oeuvre”. Je m’explique.
Tout d’abord, j’ai adoré la facon dont il est écrit. Cette succession de courtes phrases, embriquées les unes après les autres, m’a replongé dans ce style tatonnant d’écriture que je pouvais avoir à 14 ans (non pas qu’il soit meilleur aujourd’hui).
C’est ensuite au fil des pages, que mes souvenirs me sont revenus. J’ai constaté, bien malgré moi, qu’une jeunesse dorée, d’où quelle vienne, agit bien de la même manière. Qu’elle soit Berlinoise, comme j’ai pu la connaitre, ou Parisienne comme celle du livre, elle n’en ait pas moins dérangée, absurde ou encore dangereuse. Ce livre narre tout ce qu’un adolescent, à condition qu’il en ait les moyens (enfin plutôt ses parents), peut chercher à faire dans le but précis de tester, ses goûts, ses envies mais aussi ses limites. Récit palpitant des expériences, au goût plus ou moins douteux, de deux adolescents dans un Paris lunaire, voire triste, “Mes illusions donnent sur la cour” nous renvoie d’une manière ou d’une autre dans notre propre adolescence, qu’elle fut calme ou mouvementée. Et c’est en tout point ce qui m’a fait adoré ce livre.
C’est donc sur ces dernières lignes que je vous conseillerais de le lire, par simple curiosité.