How to Save my life / A guide To survive in Hostile territories Part I The Subway

Je sais qu'à force d'être aussi négatif je vais finir par m'attirer des ennuis des Assassiens assassins acidulés (aucun intérêt mais l'allitération me plaisait)
Voici Donc mon petit guide pour survivre une journée au 92 rue d'Assas. (NDLR: Je sais bien que le titre est erroné, c'est fait exprès...)
Disclaimer: Toute ressemblance avec des personnages réels est purement voulu.
Prenons pour cela ma petite journée du Mardi (ma journée préférée de toute la semaine) dont les horaires n'ont que peu changé.
- RER B 11h45 Luxembourg-
Nous venons de réaliser un exploit Boulversifiant ces cinq dernières minutes. Nous, les passagers et usagers du RER B, avons réussi à prouver aux Indiens et aux Chinois que nous AUSSI nous savons pratiquer le ludique sport de la sardine empaquetée à un niveau frisant l'olympique (Je ne devrais peut être pas prononcer ce mot à Paris, Delanöe risque d'apparaître subitement et m'exécuter sommairement...). Non honnêtement là ça commence à devenir légèrement insupportable. Ne vous méprenez pas je ne suis pas du tout agoraphobe, je prend deux RER différents depuis 6 ans alors si je l'étais j'aurais depuis longtemps eu un accès de, eh bien, mort... Non ce n'est pas la promiscuité qui me gêne, c'est la combinaison de plusieurs facteurs (bruit, secousses et freinages violents, hurlements de bébés, odeurs corporelles enivrante, sensation de mort imminente...) qui rendent le voyage de 5 minutes de Châtelet Les Halle à Luxembourg (2 stations) en une reproduction fidèle des Limbes. Ah non je vous assure mesdames et messieurs, on s'y croit vraiment: Douleurs corporelles et psychologiques GA-RAN-TIES. Je ne comprends toujours pas pourquoi on se résout encore à pratiquer la torture qui à mon avis est couteux, inefficace et salissant. Le saligot ne veut rien dire? Faites le prendre le RER B de Denfert à Gare du Nord. Il ne veut toujours pas cracher le morceau? Je suis sur qu'un aller retour de Saint-Rémy à CDG en heure de pointe aura raison de son silence.
Bref, pour revenir à mes moutons ou plutôt à la horde impatiente et peu courtoise qui constitue les passagers, je viens d'arriver à Luxembourg. Ah merde, petit problème. Je suis du mauvais côté du train. Là, deux plans d'action peuvent être mis en œuvre: Plan a - Tenter de vous frayer un chemin à travers la meute de barbares sans merci et sortir du train. (Taux de réussite faible)
Plan b - Criez "Oh mon Dieu je vais vomir" et mettez votre main sur votre bouche. Par compassion mais aussi par peur de se faire recolorer les vêtements, les passagers s'écarteront promptement. (Taux de réussite élevé).
Me voilà enfin sur le quai du RER, je me dirige vers la sortie et je constate que l'escalator donnant sur la rue a manifestement pris ses RTT depuis 2 mois car il est encore immobile. (Notez qu'en 2 mois il n'y a pas eu l'ombre d'un mécano). Vive la RATP... Ils parlent de pénibilité du travail, eh bien moi je parle de pénibilité doublée de phobie latente du transport régional.
To be Continued...