Ajourné très cher... Ajourné.

Sans vouloir m'avancer sur les notes des autre personnes à qui je ne les ai pas demandé, je pense pouvoir dire avec une certitude assez probante que nous sommes dans une merde cataclysmique sans commune mesure pour rattraper les notes à un chiffre que 80% des étudiants d'Assas se sont tapés. Et oui, pour une raison qui m'est malheureusement inconnue, les chers et tendres professeurs que nous aimons tellement ont décidé qu'un petit remake du massacre de Srebrenica s'imposait aux partiels de février.
Imaginez donc la joie ou plutôt la stupéfaction, l'incrédulité et l'horreur des étudiants ayant fait le pèlerinage à ce que j'ai par affection appelé le "Mur des Lamentations" situé au fond d'une cour sombre.
N'étant pas particulièrement pudique en matière de notes, je vous communique ma moyenne générale: 8,5/20. Autant vous dire que je n'ai que peu apprécié la note que j'ai obtenu au partiel d'anglais qui était de 13/20. Quand je dis "Pas apprécié", je veux en fait dire: "enragé en folie Berzerk avec une envie brûlante de se farcir de l'australien (notre chargé d'anglais)".
Mais que dire et que faire quand vous venez de vous faire enculer dans une position peu orthodoxe par votre propre faculté chérie?
Je vais vous dire ce qu'il faut dire et faire : ne dites rien, montez au 7è étage, installez votre campement, restez-y jusqu'à la fin de l'année, ne posez pas de question. Pour ceux qui ont besoin d'un motivation religieuse, et bien comparez vous au prophète Mohammed dans son ascension du Mont Sinaï; sauf qu'ici le mont c'est la bibliothèque d'Assas, le Coran c'est les manuels et qu'Allah c'est ton prof. Certes c'est bien moins poétique, mais c'est tout ce que j'ai pu trouvé dans mon imagination réduite à son minimum en période de contrôles en Administratif.
Alors bien sur, certains ou certaines me dirons "Enfin Alain, moi j'ai réussi mon partiel, oui j'ai 12 de moyenne générale, je n'ai pas besoin de faire tout cela. Suffisait de bosser un minimum et le tour était joué." Eh bien fictif personnage de mon imagination voilà ce que je te réponds: Je te tends mon bras, serre mon poing et devine quel doigt je fais ressortir. Non vraiment devine.