Hier, le 18 juin 2010, on a commémoré le 70ème anniversaire du très fameux appel du 18juin, que le Général De GAULLE avait prononcé depuis la BBC à Londres, quelques heures après que le Maréchal PETAIN ait décédé de capituler face aux Allemands qui venaient de gagner la bataille de France.
« On a perdu la bataille, pas la guerre » ; « On ne peut se résoudre à ce que la France éternelle soit l’esclave de quiconque » ; « Les forces de la Liberté vaincront ».
C’est en substance ce que je retiens de cet appel qui reste un fait d’histoire majeur, qui symbolise parfaitement le chemin que tous les patriotes devraient suivre pour défendre leur nation.
La vie de ce grand général est digne d’un roman, tant elle est faite de rebondissements, de drames et de victoires éclatantes. Ce militaire de carrière, féru de littérature et très bon écrivain, décoré pour des faits de bravoure durant la 1ère guerre mondiale, qui décide de s’exiler pour résister à l’invasion nazie, qui incarne la victoire française aux côtés des alliés et restaure la république en 1945, qui quitte le pouvoir de son plein gré en 1946, qui revient triomphalement au pouvoir en 1958, donne à la France sa meilleure constitution, accompagne les décolonisations,… Et même si la France perd son Empire ; grâce à lui, elle a su garder tout son prestige et sa place d’honneur dans le concert des nations, notamment en étant membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, et en lui octroyant l’indépendance énergétique grâce à l’énergie nucléaire et l’indépendance militaire grâce à la bombe atomique.
Aujourd’hui encore, que l’on soit Français ou non, son message garde toute sa force et peut réellement continuer à inspirer. Mais nul acte ne représente mieux son caractère que cet appel du 18 juin. Alors que son pays est à genoux, que de nombreux pays européens ont eux aussi été balayés par la puissance nazi, que ses supérieurs politiques et militaires se jettent dans les bras de l’occupant, qu’il se retrouve loin de sa famille à l’étranger, bref au fond du trou ; il prononcera ce discours avec une confiance quasi-mystique en l’avenir, expliquant que grâce à ses alliés (il comptait notamment beaucoup sur les grandes ressources des USA), la France écrasera es adversaires. Il était devenu « l’instrument du destin » comme il l’écrira plus tard.
Appel à résister face aux forces du mal, appel à la grandeur contre la médiocrité, appel à défendre la patrie et sa liberté : Bref, un appel éternel !