La Librairie Brentano’s

Ou comment je suis nulle en photo !
D’ailleurs, je me suis arrêtée à une FNAC hier car je voulais acquérir de l’APN facile d’usage et qui me fasse de la jolie photo … Un du genre Lumix, Coolpix et consorts.
Avec mon 4×4 de poussette, on s’est arrêté au stand.
Et j’ai attendu.
Attendu que le jeune couple devant moi qui voulait s’offrir un bête d’appareil alors qu’ils ne savent pas faire de photos (de leurs propres bouches) en finissent avec la technicienne.

Au bout de 30 min, Sashimi s’est mise à brailler et j’ai dû rebrousser chemin. Du coup, je me suis payer une robe fleurie chez Zara.
Du coup, il me faudrait une veste en cuir – un Perfecto (oui suis en retard) pour rockétiser la tenue. J’ai jamais vraiment été fan de Laura Ingalls (secrètement je crois que je préférais Nelly Olsen).

Bref.

Revenons-en au titre du billet. Voulez-vous ?
Cet aprem, arpentant l’avenue de l’Opéra (c’est plus pratique pour rentrer chez moi en provenance de ma banlieue)(comprendra qui pourra), je me suis arrêtée à la Librairie Brentano’s – 37 Avenue de l’Opéra 75002 Paris – où ce qu’il en reste.

Du temps où j’étais étudiante, j’aimais bien y aller. Je m’y sentais « intelligente et cultivée ».
Et puis j’ai toujours aimé les librairies – les grandes comme les petites – et les bibliothèques – les parisiennes ou la municipale de chez moi en banlieue.

Aujourd’hui, j’y suis retournée chez Brentano’s.
Peut-être bien parce que j’aimerais qu’elle reste pour toujours à cet emplacement.
Sûrement parce que l’année dernière, en voyant les stores baissées, les vitrines barbouillées et « En liquidation » affichée sur la porte; j’ai eu mal un pincement au coeur.
Parce que cette Librairie fait partie de Paris.

Alors la BNP a filé un bout à Pierre Hermé.
Heureusement que c’est lui d’ailleurs (Oui oui j’aime toutes ces patisseries-viennoiseries-et-autres-macarons).

Qu’est ce qu’il en reste de cet endroit ?
J’y viens.
Le coin « Librairie » est aussi grand que mon salon soit 20m² tout au plus. la plupart des livres ne concernent que Paris, Paris et ses plans, Paris et ses Bars-Terrasses, Paris dans toutes les langues. Et il y a quelques livres français-anglais qui se battent en duel. Quelques bouquins sur la peinture, la mode, la sculpture. Une banquette capitonné avec le drapeau américain dessus et un vieux fauteuil 3 places.

En fait, Brentano’s est devenu une espèce de librairie-carterie-galerie.
Y a moult de cartes postales pour tous les goûts, des cahiers de notes en tout genre, des photos, des tableaux et poussez au fond de la salle et vous trouverez ça (j’ai adoré l’ambiance)(toutes les photos sont floues) :