La fin des combats en Irak a donc été annoncée officiellement par le Président us.
La politique offre parfois un visage très cynique. Voir Obama se féliciter de la fin des combats en Irak, c’est un peu comme si les pacifistes qui avaient poussé la France à ne pas combattre en 1939, avaient quelques années plus tard célébré l’arrivée du général de Gaulle dans la ville de Paris libérée… Quel toupet !
Pas sûr que les terroristes et autres islamistes de tout bord l’entendent de cette voix là ; pas sûr que les Irakiens qui avaient profité du parapluie américain pour s’exercer à la Démocratie se sentiront davantage en sécurité ; pas sûr que malgré leurs grandes déclarations officielles, les pays voisins de l’Irak voient d’un bon œil la voie libre qui est donnée à l’Iran pour régner sur toute la région ; pas sûr que si la situation dégénère en guerre civile, il ne faudra pas, sous une forme ou sous une autre, faire de nouveau appel à ces mêmes troupes de combat pour une « operation iraqi freedom bis » ; bref, pas sûr, pas sûr, pas sûr,…
C’est aussi le moment de rappeler que sans le changement stratégique qu’a été « THE SURGE » en 2007, rien de tout ceci n’aurait été possible. Chapeau bas à McCain et au Général Petraeus.
Certains obamaniaques me posent la question si in fine, je ne me réjouis pas que leur héros soit celui qui aura fait quitter d’Irak les unités américaines de combat :
Je leur réponds, avec un peu de provocation, que pour moi, les forces américaines auraient presque dû quitter l’Irak dès l’avènement d’Obama à la présidence des Etats-Unis. Quand une armée a un Commandant en Chef qui n’a jamais voulu une guerre, qui a déclaré à plusieurs reprises que pour lui cette guerre était perdue et a menacé à plusieurs reprises de ne plus la financer, et surtout qui ne croit pas et n’a jamais compris les idéaux qui ont conduit des dizaines de milliers d’hommes et de femmes à risquer et à sacrifier leurs vies dans un pays tellement éloigné du leur : il valait mieux laisser tomber la mission dès le 20 janvier 2009.
En ce jour, les seuls qui méritent vraiment de sourire et de se féliciter, ce sont ceux qui ont laissé une part de leur vie sur le champ de bataille, et qui peuvent rentrer dans leur pays et dans leurs foyers la tête haute, parce qu’eux n’ont pas changé de discours, ni de convictions, et ont toujours cru à la mission.
BON RETOUR CHEZ VOUS !