La célèbre phrase prononcée par Charles PASQUA, alors Ministre de l’Intérieur de la France des années 80, en pleine vague d’attentats, résume bien l’attitude que j’aimerais que l’on tienne tous face à ces terroristes qui continuent de pourrir nos vies. En plus vulgaire, Vladimir POUTINE dira qu’il « va les buter jusque dans les chiottes ».
Après le terrible attentat d’hier qui a frappé un aéroport de Moscou et qui a fait des dizaines de morts; on peut compter sur le duo de choc MEDVEDEV-POUTINE pour avoir les mots et les actes appropriés pour punir les responsables. On est déjà quasi certain qu’il s’agit de terroriste islamistes tchétchènes. Les pouvoirs forts ont parfois du bon…
Trop souvent, les démocraties ont tendance à vouloir juger les actions des terroristes avec des critères logiques (sociaux, économiques, philosophiques,..). Et à force de vouloir les « comprendre », soit par lâcheté, soit par angélisme, on en arrive à se culpabiliser d’avoir été victimes de terrorisme. C’est ainsi que l’on a pu mettre en cause le Ministre de la Défense, Alain JUPPE, pour la récente opération de libération qui s’est soldée par la mort des deux otages français enlevés par l’AQMI au NIGER. On peut comprendre la détresse de la famille et des amis ; mais en évoquant la responsabilité de la France dans cette opération, la majorité des médias et quelques politiciens ont été indignes sur le sujet. Les forces spéciales françaises avaient très bien agi en essayant de rattraper les terroristes avant qu’ils ne s’évanouissent dans l’immense désert qui leur sert de base. La mort des ravisseurs et le signal qui leur est envoyé en assumant cette opération est le seul message qu’ils comprennent.
Dans le même esprit, les Tunisiens récemment libérés, semblent vouloir accepter les partis islamistes comme des partis politiques ordinaires. Erreur stratégique immense ! Même si dans un premier temps ils auront l’impression d’œuvrer pur une sorte de grande concorde nationale ; ils comprendront leur douleur quand ces Islamistes useront de tous les moyens pour imposer leur idéologie.
Finalement, c’est Sarkozy qui aura eu le juste mot hier : « Face au terrorisme, il n’y a que la fermeté (...) commençons à mettre un genou à terre, et on ne s’inclinera jamais assez ; commençons à nous excuser, et aucune humiliation ne sera suffisante »