Cette journée du 8 mars était donc consacrée « journée de la femme ».
Le ridicule ne tuant pas, il y a même certains pays qui en ont fait un jour férié, avec défilés et manifestations en tout genre… Avec cette fête, on ne célèbre pas une minorité, mais plus de la moitié de l’Humanité. J’attends d’urgence « la journée de l’homme », qui sera certainement encore plus ridicule.
Ceci dit, s’il s’agit de souligner les violences inacceptables faites aux femmes, je soutiens bien-sur la démarche. Mais là où je la réprouve, c’est quand on veut ériger un modèle de femme « moderne » comme étant meilleur à celui de la femme dite « traditionnelle ».
Au risque d’être taxé de « Macho », je maintiens que la femme est pleinement belle quand elle est féminine. La lutte légitime pour l’égalité des droits entre hommes et femmes a hélas souvent abouti à une démarche aberrante visant à faire disparaître les différences naturelles entre hommes et femmes. Avec des conséquences parfois très tragiques quand par exemple on nie l’importance pour un enfant d’avoir un père et une mère. Par ailleurs, les féministes les plus endurcies n’acceptent toujours pas l’évidence que la différence physique entre les deux sexes fait que certains métiers et certains sports ne peuvent être pratiqués de la même façon, selon qu’on soit du sexe dit « fort » ou du sexe dit « faible ». Et imposer des quotas de femmes pour des postes à responsabilité, ne rend pas sa dignité à la femme méritante, mais au contraire la fige dans le statut de victime qu’elle ne doit justement pas avoir.
Je ne fais pas partie de ces hommes qui ne savent pas vivre, travailler ou simplement passer du temps avec des femmes épanouies. Il y a des cas spécifiques, mais en général une dose de diversité apporte toujours de bons résultats. Mais il existe aussi une difficulté pour certaines femmes à percevoir que par exemple la femme africaine qui ne travaille pas, à parfois plus de droits et plus d’autorité qu’on l’imagine; surtout dans des tribus purement matriarcales.
La mère de famille est belle dans son rôle, l’amante est belle quand elle séduit, tout comme les femmes de pouvoir qui fascinent par leur force, et qui sont irrésistibles quand elles allient leur pouvoir à leur féminité.
La féminité n’a pas un seul visage, ni une seule façon de se vêtir, de s’éduquer, de s’amuser ou de s’épanouir dans la vie. Enfermer les femmes dans un modèle ne peut que créer des frustrations.
C’est dans ce sens que « la journée de la femme (en ce qu’elle ne peut contenir tout ce que la femme apporte à l’humanité, ni tous les visages qui sont les siens) me paraît extrêmement restrictive ! Regrettable que de nombreuses femmes elles-mêmes acceptent de s’enfermer dans de tels gadgets. Elles méritent bien plus.