Ce lundi 6 juin, Dominique Strauss-Kahn et ses avocats ont officialisé leur stratégie de défense face aux 7 chefs d’accusation portés par le médiatique Procureur de New-York, Mr. Cyrus Vance Jr.
A l’heure où je couche ces lignes, le célébrissime ex-DG du FMI continue de se déclarer « non-coupable » des terribles faits qui lui sont reprochés. Mais loin de tout nier en bloc, il semble que la défense ait choisi de reconnaître la réalité de la relation sexuelle, mais sans contrainte. En clair, les ténors du barreau au service de DSK vont tenter de convaincre que cette femme de ménage venue nettoyer la suite de ce palace a accepté d’avoir des relations sexuelles avec un client à l’heure où celui-ci devait quitter sa chambre, alors qu’elle pouvait se faire attraper par un autre employé de l’hôtel et perdre son emploi…Il doit vraiment être TRES attirant ce financier international pour qu’une jeune femme élevant seule sa fille prenne tous ces risques pour le satisfaire !
Mais ce n’est pas tout. En opposition au « NOT GUILTY » prononcé dans le prétoire, il y eut le « SHAME ON YOU » repris en chœur devant la Cour de justice par des dizaines de femmes de chambre révoltées. Ce slogan moralisateur n’a aucune valeur juridique, mais produit un impact médiatique désastreux pour celui qui le subit. Le Socialiste français a perdu énormément de son crédit politique dans cet épisode. Aucun tribun de Gauche ne peut se relever d’une telle attaque orchestrée par un syndicat de femmes de ménage et agrémentée par les propos piquants d’un avocat noir spécialisé dans la défense des « petits » contre les « grands ».
« (…) le pouvoir, l’argent et l’influence à travers le monde de Dominique Strauss-Kahn n’empêcheront pas la vérité d’éclater (…) »
L’instrumentalisation à outrance des minorités, des syndicats de travailleurs et de la lutte des classes, est un piège patiemment tissé par la Gauche qui se referme sur son créateur. Entre le droit et la morale, DSK semble vraiment pris en tenaille !
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