Contrairement à ce qui est rapporté par la campagne médiatique très négative envers Mitt ROMNEY, le favori à l’investiture du parti républicain a bien remporté 6 victoires sur les 10 Etats qui votaient mardi. Il a notamment vaincu ses adversaires dans le très décisif Etat de l’OHIO, qui passait pour un test sur sa solidité face à ses concurrents. Mais ce n’est pas tout, il a aussi fait le carton (+ de 70% des voix) dans le Massachussetts, Etat qu’il a gouverné ; et a enfin obtenu une victoire finale en Alaska, Etat d’origine de la charmante et très influente Sarah PALIN qui soutenait ouvertement un autre candidat. Au total, MITT ROMNEY a, à lui tout seul, recueilli plus de 55% de toutes les voix exprimées ce soir-là.
Cette série de victoires est d'autant plus importante pour ROMNEY qu’en réalité il ne se bat pas seulement contre ses trois adversaires républicains. Il lutte aussi contre la terrible machine politique démocrate qui envoie des gens voter dans la primaire républicaine pour troubler le jeu, et qui instrumentalise les grands médias afin de relativiser les succès de Mitt en donnant toujours plus de résonnance à ses adversaires (particulièrement clair pour SANTORUM qui ne se cache même pas de bénéficier des voix démocrates).
Après ce « Super Tuesday » réussi, les chiffres sont on ne peut plus clairs. Mitt ROMNEY détient 1/3 des voix nécessaires pour atteindre le fameux seuil de 1.144 délégués; et vu que quasi toutes les étapes restantes apportent des délégués à la proportionnelle, il est virtuellement impossible à SANTORUM ou à GRINGRICH de rattraper le favori. Je conseille à tout le monde l’analyse de Karl ROVE sur le sujet.
Face à OBAMA qui remonte dans les sondages et à son camp qui s’organise pour la grande campagne, une seule question devrait occuper l’esprit de tout républicain, de tout conservateur et en particulier des 3 autres prétendants : Ne serait-il pas temps de cesser les divisions afin d’affronter le vrai adversaire?
Fight the real enemy!