Depuis le début de la campagne du second tour, le Président Candidat exprime de plus en plus ouvertement les valeurs fortes de la droite française. Les propos sont plus directs et plus explicites sur les thèmes chers à cet électorat : la patrie, les valeurs traditionnelles, la libre entreprise, la sécurité, l’immigration et l’autorité.
Cette attitude présente un risque, c’est qu’elle puisse compliquer la grande coalition (centre-centre droit-droite-droite dure) qui devra soutenir la réélection du Président sortant. Cette attitude a aussi le désavantage de déplaire à la classe médiatique qui y trouve des minutions pour tirer à boulet rouge sur notre champion.
Mais cette clarification a de nombreux mérites. D’abord celui de poser clairement les enjeux. La France est en crise et dans cette situation extrême, elle a besoin de savoir ce que son chef fera sur l’économie et le social, sur l’international et sur les sujets qui la passionne. Rien de ce que SARKOZY dit est faux. Parfois les mots peuvent choquer les plus prudes, mais son analyse est toujours pertinente et les solutions qu’il avance sont pleines de bon sens.
Face à la polémique du jour, sur le cas de ce policier mis en examen, il dira justement que « pour la République française : le policier ne doit pas être mis au même niveau que le délinquant multirécidiviste qui le menace d’une arme. » Occasion aussi de montrer que sur ces sujets la Gauche a un ou deux trains de retard. Elle peut engager autant de policiers de proximité qu’elle veut ; si c’est pour qu’ils se fassent canarder sans pouvoir se défendre, ça ne vaut pas la peine !
Sur l’économie également il est dans le bon quand il fustige cette Gauche qui veut engager des dizaines de milliers de nouveaux fonctionnaires, qui refuse de signer la règle d’or, et qui ne saisit pas cette évidence que « celui qui travaille et qui cotise doit gagner davantage que celui qui ne travaille pas et qui ne cotise pas ».
Sur l’immigration, il est perspicace en prônant un nombre d’immigrés conforme à ce que la France peut dignement accepter et réellement intégrée. En accepter plus, serait rendre un mauvais service à ses populations elles-mêmes et à la société française dans son ensemble.
Et vu le peu d’entrain des journalistes à poser les bonnes questions au candidat socialo-gaucho-écolo, le Président fait bien de dénoncer ces donneurs de leçons qui lui reprochent sa « droitisation » alors que eux vivent en paix avec le soutien de musulmans extrémistes, de cadres du parti fortement soupçonnés de corruption et de Gauchistes qui ne voient rien de mal dans le régime dictatorial des frères CASTRO ou dans la répression de la Chine au Tibet.
Pour toutes ces raisons et malgré les risques, le Président doit s’accrocher à cette campagne.
Nicolas SARKOZY, qui a une nouvelle fois brillé ce soir à la télévision, a les qualités nécessaires pour consolider cette grande coalition évoquée plus haut. Une majorité qui valoriserait l’effort, qui serait intraitable dans la lutte contre les déficits, déterminée dans la défense des intérêts de la nation française et de ses valeurs, et encore plus efficace pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Là repose le salut de la France.