Hormis le déni de réalité qui est leur spécialité (ils refusent de voir la réalité économique, de voir les problèmes réels des citoyens et d’entendre leurs réelles opinions), la deuxième marque de fabrique du Socialisme à la sauce française : c’est le laxisme, le refus de l’effort.
Une semaine à peine que la France est dirigée par la Gauche, et déjà toute notion de courage et d’effort semble écartée par une idéologie suicidaire de la facilité à court terme et de la faiblesse.
- En politique étrangère, la France est désormais prête à risquer de mettre à mal ses alliés, à renier ses engagements, à indirectement faciliter la tâche de ses ennemis, et à payer des sommes folles pour évacuer au plus vite ses troupes d’Afghanistan. La réaction ne s’est pas fait attendre : les Talibans saluent des deux mains ! Quel signal envoyé aux autres terrorismes, aux autres tyrannies !
- La nouvelle Ministre de la Justice (qui doit encore clarifier ses positions sur l’idée de nation française) tout juste installée décide de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs. Comme si la jeunesse avait besoin de ce signal de faiblesse à l’heure où la violence dans cette catégorie de la population explose et qu’elle manque cruellement de repères et d’autorité. Déjà la jeunesse française est celle qui manque le plus d'ambition, quand on sait qu'en majorité elle aimerait décrocher un emploi public. Avec ce que les Socialistes préparent, leur avenir sera d'être "compris et excusés" s'ils posent des actes délictueux; et d'exercer un emploi public pour jeunes. Loin, très loin des jeunes innovants que l'on rencontre dans les pays qui avancent!
- Sur le plan économique et fiscal, le nouveau pouvoir n’a que des nouvelles dépenses en vue : hausse de l’allocation de rentrée scolaire, nouveaux postes dans l’enseignement, plan de relance en France, pour la Grèce, pour l’Europe… Et aucune réforme structurelle en vue ! Ce faisant, ils sont coupables de casser le peu de prise de conscience que les Français commençaient à avoir. L’idée qu’il fallait d’abord rembourser ses dettes, travailler davantage et innover pour relever l’économie vient d’être assassiner par la Gauche. La programmation de la hausse substantielle du salaire minimum, l’embauche de dizaines de milliers de fonctionnaires, la remise en cause de la réforme des retraites et d ‘autres absurdités que la Gauche prépare entraîne la France sur une pente dangereuse. Celle du déclin.
A côté de cela le jean arboré par la Ministre Ecolo en Conseil des Ministres passe même pour de l’anecdote.
La ligne politique assumée par le Président HOLLANDE, de résume à faire des cadeaux à son électorat. Les plus radicaux parmi les pacifistes et les altermondialistes se réjouissent du retrait précipité d’Afghanistan ; les plus ardents défenseurs de l’assistanat se réjouissent de l’augmentation des allocations, de l’embauche de nouveaux emplois publics, et de l’absence de lutte contre la fraude sociale qui gangrène la société française ; les plus farouches parmi les gauchistes anticipent avec plaisir la fin annoncée de l’austérité, qui pour eux se résumait à rembourser les banques donc les riches, alors que c’est la politique courageuse de réduction massive de la dette qui a permis à la France de maintenir un tant soit peu son rang.
L’élection du 6 mai risque se transforme sous nos yeux en une énorme faute historique. Un nouveau gouvernement peut toujours amender un texte, voter une loi pour corriger une précédente, ou renégocier un traité défavorable ; mais il faudra une génération pour changer une mentalité que la Gauche veut imposer.
Seule la cohabitation pourrait sauver la France, même si elle peut sembler à certains puristes comme contraire à l’esprit de la Vème République. Le Gaullisme qui a inspiré la Constitution de 1958 a certes toujours soutenu la légitimité donnée au bénéficiaire du suffrage universel, à l’homme qui su rencontrer le destin de la France ; mais le Gaullisme, c’est aussi et surtout la volonté de tout mettre en œuvre pour sauver la nation ! La solution peut venir des élections des 10 et 17 juin !