Mon 1er dimanche de juin a beaucoup porté sur les enjeux dans le monde arabe. D’abord en visionnant le film « L’assaut » de Julien LECLERCQ qui revient sur la superbe opération du GIGN en 1994 qui a libéré plus de deux cents otages des mains de terroristes islamistes ; puis le « C dans l’air » sur l’Orient compliqué ; et enfin le très bon documentaire sur les derniers jours du régime Kadhafi : « KADHAFI, mort ou vif ! ».
Etayé par l’interview des principaux intervenants, ce documentaire est une nouvelle occasion de révéler tout le professionnalisme, toute la fermeté et tout le courage qui ont caractérisé la Présidence SARKOZY.
Quand on prend conscience de ce qu’il a fallu pour soutenir les Libyens dans leur quête de liberté, on ne peut que féliciter l’ancien Président français. Car Mouammar KADHAFI a été aussi efficace à se maintenir au pouvoir qu’il a été cruel tout au long de son règne sur la Libye. Durant des décennies, de nombreux leaders ont souhaité mettre un terme à ce régime, l’un des pires de l’Histoire contemporaine, qui a financé des actes de terreur, qui a envahi et déstabilisé des pays voisins et qui a fondamentalement détruit sa propre société. Mais franchement, ce n’est ni Mitterrand ni Chirac qui aurait pu accomplir ce que SARKOZY a réalisé dans cette région du monde. Le Président sortant a su défier sa propre famille politique, s’appuyé sur des personnes venues d’autres familles de pensée que la sienne et courir des risques immenses pour une cause qu’il a jugé juste.
Un des principaux piliers du Sarkozysme, c’est ce volontarisme qui défie toute idéologie et tout conformisme pour accomplir ce qui est utile à la société française. Alors bien-sûr, il crée des frustrations chez certains, et de l’agacement chez d’autres ; mais au final, il accomplit ce que l’on attend d’un leader : n’avoir que l’intérêt général au cœur de sa politique.
Alors bien-sûr, l’ingratitude est une constante du caractère humain. La gauche française qui n’a rien su faire contre le « Guide de Tripoli » alors même qu’il avait abattu l’avion d’UTA en 1989, a refusé de reconnaître ce succès. Et on aurait pu attendre d’avantage de tous ces intellectuels arabes qui se mobilisaient contre le régime de terreur qui sévissait à Tripoli jusqu’alors. Tout comme de ces experts, diplomates, et autres commentateurs qui prédisaient le pire à « l’aventure libyenne ».
Mais si la reconnaissance ne lui vient pas de ces petites gens, l’Histoire quant à elle rendra au Sarkozysme ce qui lui revient. Et elle lui sera très clémente en ce qui concerne sa politique libyenne.