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Laurent blanc emporté par la vulgarité et la faible qualité des joueurs !

Publié le 01 juillet 2012 par Neoafricain

Je ne fais pas partie des gens qui incriminent le désormais ancien sélectionneur français de la défaite des Bleus. L’ancien champion du monde français n’est pas responsable de l’échec à emmener les Bleus à la rédemption vis-à-vis de son public et à des meilleurs résultats sportifs.

La vulgarité des joueurs, leur mauvaise éducation et leurs mauvaises manières est la 1ère cause du désaveu populaire envers l’équipe de France. Tout ceci ne peut être géré par un Sélectionneur de foot. Ce sont les parents qui en sont les 1ers responsables, même si l’Ecole et la société ne peuvent totalement exempts de reproche non plus. La responsabilité qui était la sienne, c’était de punir tous ceux qui d’une façon ou d’une autre enfreindraient les règlements. Peut-être aurait-il dû bannir définitivement les joueurs qui s’étaient si mal comportés en Afrique du Sud il y a 2 ans. A sa décharge, il les avait tout de même suspendus et avait obtenu des excuses publiques. Et puis, il a aussi ces analyses paradoxales du public qui veut d’abord des bons résultats, et ensuite que la manière soit belle.

Voyons le cas de l’attaquant italien, Mario BALOTELLI, qui brille par son mauvais caractère, sa grossièreté et ses insultes envers ses entraîneurs : 3 buts marqués et il fait l’unanimité auprès des supporters ! Personne n’oserait exiger des sanctions à son égard à la veille d’une finale de haute importance ! Et pourtant, ce sont ces mauvais exemples-là auxquels il faut d’urgence mettre fin. Mais ce n’est hélas pas la voie qui sera suivie… dans quelques semaines des milliers de maillots au nom de NASRI seront vendus, sans tenir compte de tous les noms d’oiseaux qu’il a proférés…

C’est d’abord cela l’échec du foot d’aujourd’hui, son manque d’exemplarité.

Mais ensuite, il faut aussi reconnaître le manque de talents, la faible qualité des joueurs français d’aujourd’hui, surtout quand elle est mise en comparaison de la génération Zidane, championne du monde, ou de la brillante génération Michel Platini. Aujourd’hui, on ne peut même pas citer 2 ou 3 Bleu qui pourrait à eux seuls remporter un match serré.

C’est la conjonction de ces deux facteurs qui a scellé le sort de Laurent BLANC. Et peut-être qu’il valait mieux pour lui qu’il s’arrête là, pour permettre à un nouveau sélectionneur d’amener l’Equipe de France à la Coupe du onde au Brésil en 2014.

Mais pour cela, il faudrait trouver la formule magique qui corrigera les mauvaises manières des footeux, tout en rehaussant leur niveau collectif sur le terrain : ce n’est pas gagné !


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