Ce titre, emprunté à l’Express de cette semaine, reflète bien les réflexions qui agitent la classe politico-médiatique. Le brillant Christophe BARBIER, résume les failles essentielles des quatre premiers mois de cette « Présidence normale » qui est totalement inadaptée aux crises actuelles.
Sur la sécurité, sur la les solutions économiques, sur les rapports à l’Union Européenne et sur le style de la Présidence : tout ce qu’a déclaré le candidat Hollande pour se démarquer du Président SARKOZY
Ce magazine n’est pas le seul a pointer les erreurs et la médiocrité du nouveau pouvoir à Paris. Ils reflètent l’opinion publique française, justement inquiète de savoir le majestueux navire France commandé par un « capitaine de pédalo », incapable de fixer un cap et encore moins de le sortir de la tempête.
Le seul sourire dans cette pathétique histoire, c’est de voir tous les gauchistes et les obligés du pouvoir socialiste se plaindre de l’acharnement des médias sur le locataire de l’Elysée… Changement de cap à 180° pour ceux qui n’avaient aucune décence ni aucune mesure quand ils s’exprimaient sur le Président Sarkozy !
Cette victoire posthume du Sarkozysme est certes agréable pour tous ceux qui comme moi l’avaient défendu, mais elle ne dissipe pas ce goût amer. Car il est triste qu’un aussi grand pays de la France ait pu élire un tel « non-président », incapable de prendre les mesures courageuses que requière notre époque. Le mou Hollande est loin de s’imposer aux bureaucrates, aux corporations et aux organisations sociales en France ; aux pays émergents, aux grandes puissances et aux tyrannies dans le monde.
Alors peut-être ne le veut-il pas ? Peut-être même pensait-il régner de la même façon qu’il a conquis le pouvoir : en jouant sur l’antisarkozysme primaire ? Mais ce ressort ne fonctionne plus ! Sa côte de confiance chute dans les sondages, son équipe gouvernementale brille d’incompétence, d’incohérence et d’inefficacité, et il est de plus en plus acculé à adopter la plupart des réformes qu’avait courageusement fixées Nicolas SARKOZY.
Comme pour nombre de professions de très haut niveau, exercer la magistrature suprême ne s’improvise pas. Si la démocratie permet que « Monsieur tout le monde » y postule, seuls ceux qui ont déjà l’expérience du pouvoir exécutif et sont disposés à donner toute leur énergie peuvent convenablement habiter cette fonction.
Le sondage qui indique que la pluaprt des Français pensent (quatre mois seulement après l’élection !!!) que Nicolas SARKOZY est plus dynamique, plus compétent et avait un meilleur projet pour la France que son successeur est un signal fort. Mais ce n’est que la confirmation de ce que nous pensions depuis des mois : Ce Non-Président n’a rien à faire à l’Elysée !