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11 ans et 8 semaines !

Publié le 11 septembre 2012 par Neoafricain

11 ANS ET 8 SEMAINES !

Il y a 11 ans, jour pour jour, (c’était un mardi), le monde visualisait en direct le pire attentat terroriste de l’histoire de l’humanité. En crashant des avions civils sur des milliers de personnes dans des villes aussi bondées que New-York et Washington, les Islamistes qui l’ont conçu, planifié et exécuté se sont d’eux-mêmes mis au ban de cette « humanité ». Hommage aux victimes. Milliers de morts, dizaines de milliers de blessés et de traumatisés, les terribles dégâts matériels, etc. Honte et malheur aux terroristes. Aucune idéologie ne pourra jamais justifier cela, même si de plus en plus ouvertement, des Conspirationnistes et autres désaxés intellectuels continuent de nier l’acte terroriste.

Et comme ce drame est indissociablement lié à ceux qui étaient en charge à cette époque ; nouvel hommage à l’administration de George W BUSH qui a su trouver les actes et les mots pour réconforter son pays et le monde après ces attentats, tout en décochant la meilleure des réponses aux terroristes et à leurs alliés.

Les aléas de l’Histoire donneront comme successeur à ce grand président, un homme qui a baigné toute sa vie dans des cercles de pensée antioccidentaux, antimilitaristes, très peu patriotiques, et toujours prompts à excuser tous ceux qui commettent des crimes ou des actes terroristes. L’ironie absolue, c’est de voir ce même politicien issu de la gauche de la gauche, revendiquer la paternité de l’exécution d’Oussama Ben Laden. Sans faire de politique-fiction, par une simple analyse des propos tenus par ceux qui pensent comme lui depuis des décennies, on comprend vite que si ces gens étaient au pouvoir le 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme aurait pris une tournure plus favorable aux Islamistes, qui n’auraient jamais quitté leur place forte en Afghanistan et le champs de bataille se serait situé aux Etats-Unis et en Europe plutôt qu’au Proche et au Moyen-Orient.

Comme la Grande-Bretagne sous Churchill, les USA sous G.W. BUSH ont su mobiliser toute leur énergie pour affronter le Mal par tous les moyens. Une telle mobilisation générale est plus que nécessaire aujourd’hui. Mais on ne la voit pas. Au contraire, on peut surtout craindre l’inverse !

Transition toute faite !

Aujourd’hui le Mal a pris plusieurs formes, l’idéologie islamiste se répand grâce à ses relais dans certaines mosquées qui pullulent partout en terre anciennement chrétienne, et par sa banalisation au nom de la liberté religieuse et du « politiquement correct » ; la destruction des valeurs familiales est inscrite dans l’agenda. Toujours justifiée par ce relativisme, cet égalitarisme qui fait tant de mal. Et je n’hésite pas à l’inscrire comme un des visages du Mal d’aujourd’hui, parce qu’il tend à détruire ce qu’il y a de plus précieux : l’Homme, son identité, ses origines, sa famille, sa dignité, bref, son être. Enfin, les crises économiques que nous connaissons se chiffrent en centaines de millions de chômeurs dans le monde, faisant courir le risque d’une paupérisation durable de toute une partie de l’humanité. Et face à cette situation, il existe encore des gens pour critiquer la seule voie de sortie possible : l’économie de marché, régulé certes, mais avec suffisamment de liberté pour permettre aux gens d’apporter de s’épanouir. Mais il existe encore des gens pour laisser croire que la richesse et l’effort des uns permettront de faire vivre les autres. Très mauvais signal qui risque de détruire durablement tout un pan de la jeunesse qui perd le goût de l’effort, du risque, du dépassement de soi ; valeurs qui ont permis à l’humanité d’affronter le Mal tout au long de son histoire.

Je reviens à cette « humanité » que j’ai citée en début de post.

Dans 8 semaines, les Américains voteront pour élire leur Président, leurs Députés et plusieurs Sénateurs. Les sondages semblent tourner pour l’instant à l’avantage du Président sortant. Rien de grave, car il y a toujours une prime au sortant dans un régime politique aussi présidentialiste que celui des USA. Le tout se jouera durant les dernières semaines, et principalement dans les « swing states ». Mitt ROMNEY a une belle carte à jouer parce qu’il a réussi à mobiliser plus contributeurs et que le bilan d’Obama est juste indéfendable sur les deux dossiers auxquels les Indépendants qui feront pencher la bataille dans les « swing states » sont le plus attachés : l’économie et la dette. J’y crois et je l’espère !

Parce qu’il reste important que les trois visages du Mal que j’ai détaillés soient vaincus, et que sur ces trois domaines l’administration OBAMA entraîne son pays, (et à sa suite le monde) dans la mauvaise direction : la sécurité face aux danger terroriste (en particulier terroriste), les saines valeurs qui permettent à l’Homme de s’épanouir, et l’économie qui risque de s’effondrer sous le poids croissant de la dette, des déficits, et du manque de croissance.

Ily a 11 ans, un pouvoir fort et courageux a pris les mesures qu’il fallait pour affronter la tragédie; dans huit semaines, il faudra une nouvelle équipe à la Maison Blanche pour stimuler la même énergie afin de régler les problèmes.


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