En cette toute fin de campagne électorale aux Etats-Unis, les sondages se resserrent entre Mitt ROMNEY et Barrack OBAMA. Là où le Candidat républicain avait encore 3,4 ou 5 points d’avance, les instituts les plus sérieux affichent maintenant un ex aequo quasi parfait. Autour de 48% chacun. Fort de ce résultat, les médias traditionnels qui tous soutiennent OBAMA se réjouissent déjà et annoncent que ce sera serré, mais que leur champion l’emportera.
Bien-sûr, à ce niveau de compétition, presque personne ne peut prédire avec assurance la victoire de l’un ou de l’autre.
MAIS, mes lecteurs habituels connaissent mon choix, et surtout savent que j’essaie malgré tout d’être le plus objectif dans mes analyses. Je me réjouis d’être rejoint dans mon analyse par un grand nom de l’analyse politique américaine, Mr BARONE me rejoint dans une grande partie de son analyse quand il proclame que l’enthousiasme et le soutien des Indépendants devraient raisonnablement apporter la victoire au Candidat du changement. Enfin, l’enjeu le plus important, la lutte contre le chômage et pour la relance économique favorise largement le seul des Candidats qui a géré une entreprise. On retrouve une nouvelle fois le meilleur argument qui fait de Mitt ROMNEY le vainqueur des Primaires républicaines et qui peut faire de lui le prochain Président des Etats-Unis.
L’exemple le plus frappant, c’est le manque d’enthousiasme dans le camp OBAMA. Malgré le soutien appuyé des élites, des voix s’élèvent pour (enfin) dénoncer la supercherie de celui qui devait changer le monde et qui finit, en fin de mandat par avouer son échec « à changer Washington de l’intérieur ».
Là ou des dizaines de milliers de fans (ou de suppôts) venaient acclamer OBAMA en fin de campagne en 2008, seuls quelques milliers d’obstinés se sont retrouvés pour l’encourager. Le contraste est frappant : une foule nombreuse, forte de dizaines de milliers de personnes et supérieure à la capacité d’accueil des organisateurs suit ROMNEY à chacune de ses apparitions.
Si l’on considère qu’en moyenne dans les démocraties la gauche et la droite sont à égalité et que 5 à 10 % des électeurs font partie de ces « Indépendants » ou de ceux qui ne se reconnaissent ni dans un camp ni dans un autre, ROMNEY a clairement l’avantage.
Il faudra maintenant que la théorie s’applique dans les faits, car certainement que ce Président qui a si bien réussi à se faire élire sur une imposture, fera le maximum pour obtenir sa réélection. Quitte à haranguer la frange la plus radicale de cette « angry left », en ce compris cette multitude de Blacks Américains qui pensent à tort que le sort du 44ème Président us est lié à leur bonheur.
Mais faisons confiance aux Américains, ces êtres pour lesquels les valeurs de liberté, de responsabilité et de patriotisme représentent encore quelque chose.
Valeurs que Mitt ROMNEY véhicule parfaitement…