Même si c’est François HOLLANDE, pour lequel je continue de croire que l’élection constitue une catastrophe pour la France.
Je trouve contre-productive la polémique entretenue par certains, notamment ceux qui briguent à la fonction de « Chef des Armées ». Quand les armées sont engagées dans un théâtre de guerre, on les supporte. Et quand celles-ci réussissent leur mission, sans trop de victimes dans leurs rangs, on a le droit de se réjouir. Surtout que cette décision d’intervenir pour sauver un pays allié, dont la capitale était sur le point de tomber sous le joug des Islamistes, auraient bien pu être prise par George W. Bush ou Nicolas Sarkozy.
Alors, bien-sûr je ne suis pas dupe. Les médias, acquis au pouvoir socialiste, encensent leur champion comme jamais ils l’auraient fait pour un Président de droite. Pire, leur silence assourdissant, leur cécité étonnante sur les inévitables « dégâts collatéraux » et les zones d’ombre de toute intervention est une faveur accordée à Hollande et à ses alliées. Parce que oui, personne ne doit être naïf : aucune guerre n’est propre, que ce soit des bombes envoyés par des drones ou des balles par des soldats au sol, hélas, les victimes civiles ne manquent jamais… Comme on peut imaginer toutes les compensations accordées par la France aux régimes africains qui ont accepté de se battre à ses côtés. Tout ceci aurait constitué un dossier à charge impressionnant contre celui qui serait la cible des médias…
Mais ce cynisme n’enlève en rien ma joie de voir des Islamistes en déroute. Que ce soit pour Kaboul en 2001, Bagdad en 2003, ou Benghazi en 2011 ; l’humanité devrait toujours se réjouir de voir des personnes célébrer la fin d’une tyrannie.
Et même si la fête risque d’être éphémère, c’est ce sentiment qui l’emporte chez moi ce soir.