Le sujet sur les ROMS qui défraye la chronique, se rapporte surtout pour moi au débat général sur la sécurité. Sur ce sujet comme sur bien d‘autres, la Gauche est défaillante, tant dans ses théories que dans sa pratique quand elle est au pouvoir. Pendant des années, la nébuleuse de Gauche (intellectuelle, médiatique, culturelle,..) affirmait que l’insécurité n’augmentait pas vraiment, mais plutôt le « sentiment d’insécurité » qui serait alimenté par les cyniques et les fachos. Leur déroute du 21 avril 2002 a été la première grande alerte, aujourd’hui, hormis quelques irréductibles, ils se sentent tous obligés de reconnaître l’évidence que nous voyons et ressentons tous depuis longtemps : la hausse inquiétante des incivilités et de l’insécurité. Pour lutter efficacement contre ce fléau, il faut déjà savoir le reconnaître, et ensuite identifier les zones où il sévit le plus, et les personnes qui le commettent. Ces simples constats ne peuvent être faits en France sans soulever immédiatement des vagues de protestation de ceux qui sont davantage outrés par le diagnostic que par le mal qui empoisonne la vie des gens.
Une évidence : On ne peut lutter contre l’insécurité (et contre le sentiment légitime d’insécurité) en tolérant des zones de non-droits. Toutes les populations qui vivent dans des campements illégaux sont source d’insécurité et il est du devoir de l’Etat d’y mettre fin. Quant aux questions d’immigration, ma position a toujours été la même : les pays d’accueil devraient toujours avoir le droit de décider qui peut séjourner ou s’installer sur leurs territoires ; et en conséquences pouvoir décider souverainement d’éventuelles expulsions. Mais je me refuse à soutenir globalement les propos du Ministre socialiste de l’Intérieur qui dit que « «Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation» avec les populations locales. ». Le délit est toujours de la responsabilité individuelle. Donc il ne faut jamais généraliser en disant de façon définitive qu’un groupe ne peut s’intégrer à un mode de vie donné. En proférant ces propos excessifs, le Socialiste le plus populaire de France lance en même temps un gigantesque écran de fumée visant à atteindre deux objectifs : d’abord servir de caution sécuritaire avant les élections municipales qui s’annoncent catastrophiques pour eux, puis pour masquer l’inefficacité de leur politique et de leurs idées sur ces sujets ;
Après avoir fustigé l’ancienne majorité sarkozyste sur le sujet, voilà que les gauchistes au pouvoir qui sont en échec partout, font de la musculation envers les Roms. Je ne tombe pas dans le panneau. Comme le relève justement Fillon, il ne suffit pas de parler, encore faut-il agir dans le bon sens ! Et rien de ce que fait l’actuel gouvernement ne va dans le sens d’une amélioration sur la sécurité : justice laxiste, victimisation des délinquants, mauvais signaux sur l’immigration, etc.. Déjà aujourd’hui on ne compte plus les agressions, les braquages, (France Orange mécanique !). Le cas des Roms est hélas loin d’être isolé.