Je reviens ici sur la journée mondiale des animaux, célébrée ce vendredi. Il y a de par le monde de très belles actions conduites pour la sauvegarde des espèces en dangers. Elles sont pour la plupart à soutenir. Ce que j’aime surtout, ce sont les grandes réserves animalières. Je ne pourrai jamais totalement relater le plaisir que je ressens lors de visites dans des parcs naturels. Ces lieux protégés sont inestimables. Certainement aussi importants pour notre Histoire que la conservation des pyramides ou autres merveilles du monde. Les animaux sauvages sont magnifiques à voir en liberté ou semi-liberté. En ce qui me concerne, je n’ai jamais été fan des zoos, même si je conçois qu’avant il fallait il était utile de présenter des animaux sauvages ou exotiques hors de leur lieux d’habitat habituel. Mais aujourd’hui, il y a des meilleures façons de procéder.
Alors rendre hommage aux animaux, ce n’est pas juste penser aux animaux les plus rares et les plus en danger ; c’est aussi réaliser l’importance de la domestication des animaux dans la vie de l’Homme. Que ce soit pour leur compagnie, pour notre protection, pour l’aide qu’ils peuvent nous fournir, ou pour leur chair, leur peau ou leur fourrure, un monde sans animaux serait bien terne. Les animaux sont aussi une véritable richesse d’enseignements pour l’apprentissage du respect de la vie et du vivant, notamment auprès des enfants.
Parmi tous les animaux, c’est le chien, « meilleur ami de l’homme », que je veux citer. Fidèle, loyal, le chien sous toutes ses races s’intègre dans la vie de tous les hommes, de l’homme urbain au rural, sur tous les continents et sous tous les climats. Le chien qui « fait sa fête » à son maître qui rentre de voyage ou de missions, celui qui guide l’aveugle en terrain dangereux, l’autre qui assure la protection de la femme seule, et celui-là qui partage le quotidien de son maître plongé dans la plus grande précarité, sont des illustrations très émouvantes de la vie canine quotidienne.
Mais je me démarque aussi des plus fanatiques des défenseurs des animaux. Il ne faut jamais oublier que l’être humain doit toujours rester le sujet le plus important. On doit s’occuper du bien-être animal, par des mesures fortes et énergiques, mais ne jamais oublier l’Homme. C’est peut-être pourquoi la chasse ou les corridas ne me choquent pas, même si je ne suis pas réfractaire à inclure des techniques visant à restreindre la souffrance des animaux. Il en va de même pour l’élevage des animaux de chair ; il est bon de promouvoir de la modération et du bon sens pour les rendre plus sains, mais qu’on ne vienne pas vanter le tout végétarien ou le tout insecte comme alternative...
Dans ce sujet comme dans d’autres, on peut regretter l’implication des sectaires. Sans eux, je suis persuadé que les centaines de millions personnes, propriétaires d’animaux ou qui vivent directement ou indirectement des animaux, apprécieraient à sa juste mesure cette Journée Mondiale des Animaux.