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La politique francaise sous hollande...

Publié le 17 octobre 2013 par Neoafricain

 

1)   L’incohérence dans le drame : l’affaire de cette étudiante « LEONARDA », expulsée avec sa famille vers le Kosovo, révèle l’incohérence de cette majorité socialiste. La Présidence HOLLANDE n’est au fond qu’un immense malentendu. L’alliance des Gauches, des syndicats, des artistes, des fonctionnaires et d’une grande partie des « intellectuels » a permis à ce « monsieur tout le monde » qui n’avait jamais exercé la moindre fonction publique importante d’accéder à la fonction suprême sans vraiment savoir ce qu’il pensait y faire. Je le dis d’emblée ; je trouve choquante l’histoire vécue par cette jeune rom. Ses conditions de vie et les conditions de son expulsion. Mais mon reproche se dirige surtout vers les parents de cette fillette. L’immigration économique est encadrée par des lois et les pays sont obligés de les appliquer au risque de ne plus rien contrôler chez eux. Le père qui ce soir avoue avoir menti et fourni des faux documents à l’administration française est LE grand responsable du drame que vit sa famille. Par contre je trouve risible de voir la Gauche se diviser entre ceux qui considèrent qu’il ne faut pas toujours respecter les lois (que nous ont-ils dit quand on invoquait une clause de conscience pour ne pas devoir appliquer le « « mariage » » gay ?) et ceux qui assument la sévérité de la loi avec toute fois l’obsession de se démarquer du grand vilain Sarkozy. On imagine aisément ce que ces derniers auraient dit si une majorité de droite avait pris les mêmes mesures... Ce sujet comme beaucoup d’autres démontre l’incohérence du pouvoir socialiste. En fait cette majorité n’est qu’un ensemble d’opportunistes qui ne méritent vraiment pas de diriger la France.

2)   Le second sujet qui défraye la chronique politique française, c’est la montée irrésistible du Front national. Victoire dans un canton, sondages favorables, et même titre de « Meilleure opposante à Hollande » décernée à la Présidente de ce parti. D’abord, mes lecteurs occasionnels pourraient imaginer, au vu de mes idées droitières, que je vois d’un bon œil ce fait politique. Il n’en est rien. Je reste partisan d’une alliance Droite-Centre (avec un centre de gravité plutôt à Droite bien-sûr). Le Front National ne doit cependant pas être diabolisé et je me retrouve tout à fait dans le principe que si aucun parti de droite ou du centre-droit n’est présent à une élection, il faut voter « pour le moins sectaire ». Pour schématiser, je ne suis pas convaincu qu’une TAUBIRA soit moins dangereuse qu’un COLLARD. Mais hormis quelques cas particuliers, le vote FN est une impasse. Cette analyse n’est certainement pas partagée par les Socialistes à l’Elysée, à Matignon et au Palais Bourbon. Pour eux, l’arithmétique est simple : au plus le FN monte, au plus l’opposition de droite baisse. Alors que les incapables gauchistes qui gouvernent la France battent des records d’impopularité, ce raisonnement fait figure de solution ultime à tous leurs tourments. Et tant pis pour la France qui est saccagée par les mesures prises depuis près de 18 mois et pour l’image qu’elle renvoie avec ces votes protestataires.

3)   Le dernier point que je veux épingler ce soir résume en quelque sorte les deux précédents. Il s’agit du climat plus que délétère qui empeste l’air politique de la cité phocéenne : les Primaires du Parti Socialiste. Déjà gangrené par des scandales de corruption, le parti à la rose voit s’affronter ouvertement plusieurs des figures nationales candidates à la Mairie de Marseille. Et ce n’est pas triste ! Une ministre qui voulait utiliser sa position au gouvernement pour offrir cette grande ville à la gauche s’est retrouvée sèchement battue. Humiliée, elle n’a pu s’empêcher de fustiger les dérives « clientélistes et l’organisation quasi militaire » de sa principale adversaire. Offre de poste au Sénat pour arracher des ralliements, échange d’argent et intimidation dans d’autres camps. Bref, cette sale image sur fond de criminalité incontrôlée, sont les deux ingrédients qui nourrissent le deuxième sujet. Et nous rappelle comme dit au début que la France ne méritait vraiment pas ça...


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