Rassurez-vous, on peut dissoudre le ministère et continuer de défendre la culture.
L’attitude méprisante de l’actuelle Ministre de la culture suite au décès de l’auteur/producteur Gérard de VILLIERS, ne fait que confirmer le dangereux niveau de gauchisme de l’actuel gouvernement français.
Son œuvre majeure, SAS, a été publiée dans le monde entier pour un total de plus de cent millions de copies vendues. Pas assez pour une Ministre de la culture (oui, avec un très petit « c ») qui visiblement choisit les bénéficiaires des hommages de la France en fonction de critères très personnels ou carrément intimes...
Mais plusieurs personnes l’ont dit, que le ton employé ou les formes décrites dans ces romans populaires ne plaisent pas à certains Socialistes est une chose ; mais qu’à cause de cette divergence de vues, la France ne rende pas hommage à l’un des auteurs français les plus prolifiques de l’histoire du livre est un scandale.
On pressent déjà quelques futures « réserves morales » pour des légendes telles qu’Alain Delon, Gérard DEPARDIEU ou autres Philippe BOUVARD qui ont le malheur de ne pas suffisamment ressembler aux artistes habituellement appréciés de la Gauche bien-pensante.
Cette attitude rappelle qu’il est vraiment périlleux de confier la CULTURE à des politiciens. Le risque est moindre quand cette charge est assurée par de Hommes d’Etat tel André MALRAUX, mais c’est une anomalie qu’au 21ème siècle, il faille encore confier à des politiciens, entourés (ou encombrés) de fonctionnaires, le soin de défendre la CULTURE avec des missions comme...assurer le pluralisme dans les médias ! On en rigolerait presque si le risque sur le débat démocratique n’était pas réel.
Dans ce domaine comme dans d’autres, il y a un manque d’imagination et de courage des hommes politiques. Dissoudre ce ministère et faciliter la création et le bon fonctionnement des industries, fédérations ou associations professionnelles (des musées, du cinéma, des éditeurs ou des journalistes par exemple) serait beaucoup plus efficace et éviterait à l’Etat de se mêler de tout et de tout politiser. Car il n’en n’a ni les moyens, ni la légitimité, et à l’instar d’Aurélie FILIPPETTI, ni le talent...