Alors que 2013 nous quitte, il est toujours utile de nous rappeler ce que nous avons perdu. Non pas juste pour regretter, mais surtout pour espérer mieux de l’an neuf.
Il y a bien-sûr des personnages irremplaçables qui nous ont quittés, tels Mandela, Lady Thatcher, et tant d’autres privés ou publics.
Mais ce que j’ai surtout regretté en 2013, c’est la désacralisation de certaines valeurs qui passaient pour des sortes d’acquis définitifs de notre civilisation. Les lois sont votées et peuvent être changées par des nouvelles majorités. Mais il y a des mesures qui sont trop profondes. Les débats sur l’euthanasie qui se banalisent en France en sont un symptôme. Sans réaliser la portée de tout cela, on entre dans une époque où la vie perd son sens. La vie doit toujours être belle, sinon autant mourir... La loi sur l’euthanasie des mineurs votée en Belgique est l’aboutissement de ces antivaleurs qui progressent dans les sociétés occidentales. Imaginer qu’on puisse même en discuter en dit long sur l’état des sociétés qui acceptent de se poser cette question. Ces mêmes mineurs qui ne sont pas habilités à se marier, à qui l’on reprocherait d’avoir des enfants si jeunes, et qui ne pourraient pas même consommer de l’alcool en public seraient légalement à même de décider de leur mort... Pathétique. Face à cela, le mariage et l’adoption d’enfants par des couples gays passe presque pour un épiphénomène alors qu’elle change radicalement la structure familiale et fait entrer les enfants de demain dans un monde où les caprices des adultes priment sur leurs besoins les plus essentiels. Aux Etats-Unis, désormais, on s’apprête à ouvrir des coffee-shops à la hollandaise. Encore un peu et on ouvrait des salles de shoot à Paris... Tout ceci est une régression sociétale extraordinaire. Mais il y aussi cette commune idée qui s’est répandue que le « riche » est l’ennemi de la société. On a convaincu la majorité des gens que ceux qui réussissent trop sont coupables de la misère des autres. Non pas après l’avoir démontré, mais par nature. Ajoutons les débats sur l’universalisme des cultures qui voudraient que les pays tournent le dos à leurs traditions ancestrales pour adopter toutes celles qui arrivent sur leur territoire et on a un terrible tableau : Celui de nations qui vont perdent leur identité, qui vont décourager ceux qui travaillent de trop réussir, qui vont détruire les cellules familiales alors que la famille demeure le lieu par excellence pour le développement harmonieux des individus ; on va encourager les gens à se droguer, vu que la liberté selon eux c’est aussi que l’Etat puisse organiser la déchéance acceptée de ces citoyens ; et enfin, si cette vie est trop harassante ou si les souffrances physiques ou morales sont trop pénibles à supporter, l’Etat organisera la mort rapide des gens, y compris des enfants.
Alors oui, j’assume, tout ceci paraitra horriblement « réac » pour ceux qui ne voient aucun mal à ce modèle de société. Tant pis pour eux. Moi j’espère que des politiciens responsables arriveront au pouvoir pour réinsérer des valeurs saines : le travail et la récompense du mérite ; une politique familiale forte qui tient compte de ceux qui souffrent, mais qui dénature pas le modèle familiale qui a fait ses preuves depuis des centaines de générations ; l’encouragement à vivre et la recherche pour le plus de confort pour les malades ; et des incitants pour vivre sainement, sans jamais encourager ou faciliter l’accès aux drogues. L’Eta qui est supposé éduquer, assurer la sécurité, rendre justice, etc... a d’autres choses à faire que de droguer les gens.
Mais de tout ça, les Gauchistes au pouvoir n’ont cure car une grande partie de leur électorat est composé d’assistés et d’antisystèmes qui adorent la banalisation de ces antivaleurs.
Je serai tellement heureux que les élections annoncées en France, Etats-Unis et Belgique notamment, soient l’occasion de rectifier cela.