A la veille de la rentrée, alors que pour la plupart des gens les vacances de Noël se terminent, je me plais à me remémorer ces bons moments que sont les fêtes de fin d’année et surtout celle de Noël !
La crèche, les sapins, les illuminations, les dîners, les cadeaux, l’émerveillement des plus jeunes,... Alors oui, quand on la chance d’avoir une famille avec laquelle partager tout cela, une bonne santé et un peu de moyens, c’est toujours bon à vivre. Avec une pensée particulière donc pour tous ceux qui n’ont pas eu ce bonheur.
Dans tout cela, l’Esprit de Noël est ce qui a de plus beau. Cet état d’esprit qui pousse (ou devrait pousser en tout cas) chacun à tenter d’être agréable, prévenant et charitable. Pour le catholique je suis, il découle bien-sûr directement de cet émerveillement que fut que demeure la Nativité du Christ. C’est pourquoi la Sainte famille (modèle du couple et modèle de la famille) est si importante.
Au fil des ans, je regrette l’attitude de certains autres Chrétiens qui ne voient que le marketing et le commercial dans cette fête. Au contraire, avec Dieu, c’est souvent ce qu’on en fait qui détermine l’importance des choses. Le libre arbitre... On peut aussi bien posséder dix saintes bibles chez soi et ne jamais se comporter en Chrétien, tout comme décorer un superbe sapin et ne pas déposer de crèche en dessous... C’est le libre arbitre qui fait ou rentrer dans cet Esprit de Noël. Mais si on y entre, il n’y a que du bonheur.
Beaucoup plus regrettable, l’attitude des dirigeants notamment en France et aux Etats-Unis qui semblent gênés à franchement célébrer la fête de Noël. Ils craignent certainement que les Français d’autres cultures ou d’autres religions puissent se sentir exclus. Je ne rejette pas a priori ce sentiment (surtout à Noël, on doit faire l’effort d’aller vers l’autre), mais je conteste au plus haut point sa pertinence. D’abord parce qu’elle est dommageable car on ne peut pas vivre sans un minimum de traditions et celle-ci fait partie des plus importantes. Et aussi parce que ce n’est pas en se détestant ou en refusant de voir qui l’on est qu’on aimera mieux les autres. La racine du problème vient de ce refus (autant au niveau européen qu’ailleurs) à reconnaître les racines chrétiennes et judéo-chrétiennes de certaines nations. Mais je développerai certainement ce point durant cette année tant le débat sur l’Histoire de France revient souvent dans l’actualité.
Je dis juste qu’à mon simple niveau, j’ai une fois encore ressenti toute la beauté et toute l’importance de ce qui est certainement la plus belle fête chrétienne. Tradition que je tiens à perpétuer de générations en générations. Et fort de çà, je dis que des fêtes de fin d’année en France sans fête de Noël serait catastrophique.