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Bis repetita

Publié le 15 décembre 2016 par Reineb
Bis repetita

B onjour bonjour petite chose. Aujourd'hui je viens discuter un peu avec toi. J'en profite, c'est mon premier jour de vacances. Non je déconne j'ai des cartons à faire, et un mémoire à commencer à rédiger. Sortez les tambours, libérez les colombes, la nouvelle est tombée ! Je n'ai qu'une chose à dire: Bis repetita. Eh ouais ma biche, bis repetita parce que j'ai effectivement repris (encore une fois) mes études.

Mais what ?! Tu vas me dire. Et tu as raison mon poulet, à ce stade là, c'est de la folie. On est d'accord. C'est pas comme si je ne t'avais pas envoyé des signaux gros comme des camions ! (obsession déménagement) ici, et même là ! Mon expérience de cet été, en tant que guide, a été révélatrice, ça m'a permis de confirmer quelque chose que je savais depuis bien longtemps: je suis fascinée, et passionnée par les châteaux.

Au fil de ces 6 mois de guidage, l'idée à fait son chemin. Petit à petit jusqu'à ce que ça devienne évident. Il faut dire aussi que j'ai été bien poussée, si ce n'est influencée, par une collègue qui m'a conseillée et guidée dans ma décision, tout au long de cette saison.

Il a fallu trouver un sujet. Alors un jour ou j'étais à l'accueil, elle m'a apporté un dépliant qui recense les châteaux de la région Auvergne. Je les ai regardés, mais au fond de moi je savais pertinemment lequel m'intéressait particulièrement. Alors j'ai commencé par chercher un directeur de mémoire (qui s'avère être une directrice), et j'ai envoyé un mail au directeur du dit château, sans beaucoup d'espoir.

Le miracle est arrivé, à peine 15 minutes plus tard, je recevais la réponse. Elle était positive, et le directeur était ravi. Que demande le peuple ? Et bien que je m'inscrive pardi !

J'aurais bien aimé te dire que l'inscription, n'a été qu'un formalité, que la licence m'avait blasée. Mais ça n'est pas vraiment le cas. Oui parce que j'ai dû jongler entre travail et cours au début. Puis mon amie l'angoisse s'est invitée, et m'a tout bonnement empêchée de m'inscrire pendant deux mois. C'est cool non ? Bon, pas vraiment, je ne te le cache pas. J'ai eu peur que ça entraîne de conséquences désastreuses. Alors j'ai laissé traîner, encore et encore, en espérant que ça soit trop tard, et que je sois dans l'obligation d'abandonner, mais sans que ce soit une décision de ma part. Mais j'ai réussi à me dépasser, et à m'inscrire. Ouf. Enfin là aussi ça a été épique, parce que j'ai dû demander une dérogation à la doyenne. Tout va bien.

Bis repetita

Ce qu'il faut retenir, c'est que finalement je suis inscrite en Master recherches en histoire de l'art.

Dès septembre les cours ont commencé, et les recherches aussi. Je dois dire que je n'ai pas beaucoup avancé depuis. Un pressentiment me fait dire que je vais très certainement échouer cette fois ci. Je ne le sens pas du tout, mais vraiment, vraiment, vraiment pas. Les armes et les connaissances nécessaires me manquent pour mener à bien ce mémoire/combat (rayez la mention inutile). Sans compter le retard monstrueux que j'ai pris. Ça me brise le coeur d'avance, mais j'aurais au moins essayé.

Le premier obstacle à surmonter ont été les écrits du XVIIè. Je n'arrive tout bonnement pas à les déchiffrer. L'horreur. J'ai contourné le problème en demandant à une autre de mes anciennes collègues de venir avec moi pour m'aider à lire ces textes. Ce que je découvre est hyper intéressant je dois dire. Le second problème a été de commencer. Non sérieusement, tu les démarre comment tes recherches ?

Enfin, maintenant je suis en vacances, et je vais tenter rattraper autant que possible ce méchant retard, et je vais me donner à fond. J'y vais, mais j'ai peur, comme on dit. En plus le fait de l'avoir annoncé officiellement m'oblige plus ou moins à annoncer l'échec en fin d'année (scolaire) également....

Pour le côté purement pratique, j'ai demandé une aide à l'individualisation au crous pour financer mes études, comme pour la licence. Et j'ai même réussi à mettre un tout petit peu d'argent de côté pour allonger la note tous les mois. Parce qu'avec 450 euro par mois je ne vais pas aller loin !

Et pour ce qui est du déménagement, je ne supporte plus mon quartier qui est de plus en plus malsain (coucou les cas soc' qui viennent se soûler dans ma cour). J'ai donc pris la décision de quitter cet appartement que j'adore pourtant. Je m'en vais dans un quartier plus calme.

Bis repetita

Donc pour résumer: j'ai repris mes études, je déménage, et je suis (très) bien partie pour louper mon année. Joie dans mon coeur ! T'es ravi(e) hein ?

Sur ce je te laisse, mes cartons m'appellent.

Kiss kiss bang bang.

Bis repetita

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