Télé-autisme

A l'approche de la journée mondiale de l'autisme le 2 avril, les différents médias cherchent des témoignages d'autistes. Je ne peux que m'en féliciter. Ils sont complémentaires de ceux des familles d'enfants autistes, et de celles d'adultes concernés mais incapables de s'exprimer. Ils donnent aussi de l'espoir : voir où en sont aujourd'hui certains autistes "médiatiques" qu'on avait pensés dans leur enfance irrécupérables et juste bons à enfermer, c'est une bonne chose pour la remise en cause des pratiques.

Cette année, j'ai passé près d'une heure au téléphone avec une journaliste de la presse écrite. L'article doit paraître début avril dans un magazine. A suivre.

J'ai aussi répondu à un appel à témoignage d'une émission de télévision de l'après-midi sur une chaîne du service public français. Je n'étais pas disponible sur le champ. Et j'attends donc toujours qu'on me rappelle comme "promis". Il y a deux ans, j'avais passé un long moment au téléphone avec une journaliste de la même émission. On devait me rappeler quelques jours plus tard pour me dire si oui ou non, ma participation à l'émission était souhaitée. J'attends encore... Reflet de la manière dont on travaille dans les médias de nos jours : tout, tout de suite, et on passe à autre chose avant d'avoir été au bout du sujet précédent ?

J'ai beau savoir que les neurotypiques ne se sentent pas engagés par leurs paroles, je n'arrive pas à ne plus relever ce manque total de fiablité !

Autistiquement vôtre, Aspie Rine