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Écrire des histoires originales

Publié le 27 juin 2009 par Aparily

intrigueJ’ai beaucoup ri en lisant cet article sur un blog (en anglais) : are there any original plots left ? parce qu’effectivement, des histoires originales, il n’y en a plus. Tout a déjà été plus ou moins écrit. La seule façon pour les auteurs de se démarquer je pense, c’est dans la façon d’écrire les histoires et dans la création de personnages inoubliables.

L’auteur du blog donne les conseils suivants :

  • Éviter les personnages stéréotypés et les clichés

Plus facile à dire qu’à faire quand on écrit un roman pour ados. Il y a toujours les personnages plus intellos, les plus sportifs, les populaires, les filles qui couchent et celles qui couchent pas dans les romans, parce que c’est comme ça dans la vraie vie. Là où on peut innover, c’est en n’écrivant pas une énième histoire sur la fille amoureuse du mec super populaire qui en fait est salaud et ne veut que coucher avec elle et qui va finalement se rendre compte que sortir avec un mec plus ordinaire mais qui l’aime, c’est mieux. C’est un peu l’histoire de La première fois de Sarah-Jeanne de Marie Grey soit dit en passant.

J’ai beaucoup aimé le roman, je l’ai trouvé très bien écrit et sans vulgarité au niveau des nombreuses et très détaillées scènes de sexe, mais malheureusement, je l’ai aussi trouvé très cliché (le gars populaire qui joue dans un groupe de musique qui en fait est un salaud et même un violeur, les filles allumeuses et sans cervelle, la fille qui se fait sauver par un preux chevalier et qui va tomber amoureuse de lui etc). Là où l’auteur innove, c’est dans le traitement sans artifice de la sexualité, je pense que beaucoup d’ados pourront trouver des réponses à leurs questions là dedans.

Autre conseil :

  • Écrire des dialogues qui sonnent vraies

J’adore écrire les dialogues, je pense que c’est un de mes points forts. Mon problème actuel se situe plus dans le langage que j’ai envie d’utiliser dans mon. Je ne supporte pas les expressions du genre je le kiffe grave, c’est qui cette meuf, ils sont trop ouf, etc… D’une, c’est très très français comme langage et si je publie mon roman au Québec, peu de lecteurs pourront se retrouver et de deux, ça fige un roman dans le temps d’écrire ainsi. Ce n’est pas un défaut en soi, mais le langage des jeunes évolue tellement vite que si ça se trouve, si mon roman est publié disons dans un an et demi, deux ans, le langage que j’ai choisi ne sera même plus d’actualité.

Ceci dit, j’essaie quand même de donner un air de fraicheur à mes dialogues, en utilisant des phrases courtes et directes.

Dernier conseil :

  • Développer un style original.

Je trouve que c’est le plus difficile. Je pense que ça prend des années. Il n’est pas donné à tout le monde d’écrire des romans que tout le monde peut reconnaitre rien qu’en lisant deux ou trois paragraphes et en se disant : ça c’est du Houellebecq, du Scott Fitzgerald ou du Nothomb tout craché.

À terme, j’aimerais arriver à développer une voix que mes lecteurs pourraient retrouver dans tous mes romans, mais je n’en suis pas encore là !


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