L’Ebook du futur

J’ai trouvé cette illustration très amusante sur ebouquin.fr et je me permet de vous la remettre avec en prime le lien vers l’auteur du dessin (Stephen Collins) – cliquez sur l’image pour l’avoir en grand.

Et la question que j’ai envie de poser : qu’est-ce qu’un roman numérique pourrait apporter de plus qu’un roman papier ?

Parce que j’auto-publie quelques unes de mes histoire en PDF (vu que ça me coûte rien), et jusqu’ici, j’ai fait très simple : un fichier texte transformé en pdf (avec quelques liens vers ce site pour faire revenir les gens ici s’il trouve le pdf sur un autre site). Mais c’est très gentillet.

En fait, je suis en train de me dire que l’ebook est très sous développé par rapport à ce qui pourrait être fait ! En ajoutant de l’hypertexte, des liens vers des références (genre quand l’auteur fait un jeu de mots qui impliquent une certaine culture, on fait un lien wikipedia pour que les gens s’instruisent…  ), pourquoi pas de la musique et des vidéos, des images…

Un peu comme les DVD avec les commentaires du réalisateur du film (l’auteur fait en hypertexte des commentaires sur la complexité d’écrire tel passage, sur ses hésitations et ses choix… un peu à la manière de ma googlelisation de textes), ou alors pour les vieux titres, on a l’étude du texte directement DANS le texte (et fini les Profils des oeuvres à consulter à côté, voire lu uniquement pour ne jamais lire le vrai bouquin !)

Pourquoi pas aussi envisager une interactivité avec le lecteur genre la possibilité de mettre des annotations pour les gribouilleurs (je sais pas si c’est possible Chéri refuse que j’ai une liseuse électronique à la maison par conviction écolo) ou pourquoi pas réagir directement sur un forum dédié…

Ça fait du boulot en plus, mais ça justifierai sans doute le prix d’un ebook !

Parce que, moi, je les vends pas mes fichiers, ils sont gratuits (mais pas libre de droits, je le rappelle). Mais quand on voit qu’il faut débourser presque autant pour acheter la version électronique du dernier roman d’un grand auteur que la version papier de très bonne qualité (là c’est la bibliophile qui parle) : pourquoi irait-on acheter l’ebook au prix fort avec un DRM et tout le toutim qui n’est qu’une version numérisée du papier ?