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Quelle femme de la renaissance suis-je ? Euh…. quelle renaissance ?

Publié le 14 août 2011 par Paumadou

Voilà Olivia qui me tague (merci) parce qu’elle a été taguée par Asphodèle.

Quelle femme de la renaissance seriez-vous ?

Et là, évidemment mon esprit étriqué ne cherche pas à trouver une femme de la trop célèbre Renaissance (celle qui débute au 15ème siècle en Italie et essaime au 16ème dans toute l’Europe) NAAAAAn ! Parce que moi, la Renaissance, celle de Michelange, Raphaël (j’adore Raphaël pourtant), Donatello (j’adore aussi) et Léonard (la quatrième tortue ninja… j’aime pas, désolé, Vinci, à part un ou deux portrait, ça me parle pas…), bref la Renaissance que tout le monde appelle LA Renaissance, c’est un retour en arrière, un obscurantisme qui se base uniquement sur le monde greco-romain sans en tirer grand chose de novateur. On copie, on retrouve des techniques oubliées. On fait plus de l’archéologie que de l’art. Cette renaissance n’avait rien d’un pas en avant et a contraint tous les enseignements jusqu’au 20ème siècle : littératures gréco-latines obligatoires, sans parler de l’académisme qui a élevé au rang d’art à suivre (tout autre étant moche/honni/proscrit) des idées gréco-latines de la représentation humaine, de l’architecture et de la sculpture…

Bref, pour moi, la renaissance est une période qui est intéressante, mais à laquelle on a donné beaucoup trop d’importance : rendant le Moyen-age obscur sombre et sans intérêt. Le Moyen Age, c’est 10 siècles et 3 renaissances (8ème, 10ème et 12ème siècles). La fameuse renaissance n’est donc pas la première et surtout pas la plus intéressante à mon avis.

Alors, désolée, je vais jouer sur les mots et je vais choisir une autre renaissance que celle du 15-16ème siècles (2 siècles seulement et on l’étudie avec autant d’importance ! comprenez que je fulmine un peu)

J’ai choisi une femme de la renaissance du 12ème siècle. Période à laquelle Cluny est plus influente que Rome (Cluny III le genre d’église que j’aurais bien aimé voir en VRAI, et pas le micro vestige qu’il en reste après sa destruction post-révolutionnaire par un fabricant de plâtre), l’ordre Cistercien apparaît, et puis on traduit les auteurs arabes, on les lit avec autant d’assiduité que les grecs ou les latins…

Quelle femme de la renaissance suis-je ? Euh…. quelle renaissance ?

Cette femme donc, c’est la fameuse Héloïse : qui se retrouve à la tête d’une abbaye à la suite de son entrée dans les ordres (sur ordre de son époux Pierre Abélard) mais qui n’éprouve pour sa situation aucune joie : elle regrette sa vie passée et doit se faire à sa nouvelle vie alors qu’elle n’a absolument pas la vocation. Une femme qui subit sa vie (même si intellectuellement, elle est très intelligente, cultivée, elle est bafouée pour ses idées et sa condition de femme) et finit par s’y résigner, s’y faire et certainement y trouver un équilibre. Bref, elle n’a pas l’étoffe d’une battante, ni d’une héroïne, juste d’une personne ordinaire qui cherche à être heureuse dans les conditions imposées de sa vie.

Voilà, la tradition veut que l’on tague d’autres personnes (comme le tag tourne beaucoup, je vais essayer de ne pas nommer des gens déjà tagués) : Tiens je vais taguer Idmuse, Bleu Azur (en vacances y parait) et (pas de misogynie ici

Razz
) Jean-Charles (ben oui pourquoi il ne pourrait pas aussi être une femme de la Renaissance, hein ?). Voilà


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